samedi 25 mars 2006

Métal du 24

Un air froid frappait mon front comme le faisait une main glaciale, mes yeux rouges et ma peau vibrante!
L'atmosphère de cette journée était insipide.
Je languissais de ta présence à mes côtés, ou au moins parmi ces gens méconnus, Le ciel commençait dores et déjà à pleurer à ma place, elle ne voulait pas que je manque l'occasion de "m'éclater".
Les quelques goutes de pluie s'ajoutèrent à la fraîcheur intense de l'air, la beauté de l'amphithéâtre s'évaporait à la tomber de la nuit, les lumières artificielles rendaient la soirée plus intéressante mais pour moi c'était que des lumières factices loin d'être celles que je désirais tant.
Mais, les tons commençaient à m'intéresser cette fois.
Et c'était ainsi, toute la nuit, jusqu'au moment où les gens devraient rentrer chez-eux pour dormir tranquillement, calmement. Et moi, là, je refusais de bouger, épuiser et en manque d'affection, c'était pas mal comme soirée mais c’était pas comme je le souhaitais, un élément me manquait.
Je n'arrêtais pas de t'imaginer parmi la foule en train de danser et de bouger comme un fou, c'était comme ça que je commençais finalement à ressentir un peu de joie et de détente. Je me préparais à rentrer avec toi la nuit ou à trouver comment rentrer. Mais la chance n'était pas avec moi ce jour-là, ou plutôt cette semaine (tu ne voulais pas venir), pas autant que je voulais.
Maintenant qu'une semaine est passée sans progression, j'imagine ce que je vais faire pour briser ma routine quotidienne pour pouvoir sortir de la cage que j'ai faite pour moi-même et agir autant qu'un aigle fort et perspicace. Mais je crains que mes efforts ne porterons pas grand chose, ou pire!
Cette journée du 24 mars m'avait apprit que l'état spirituel d'une personne n'a pas de limite et qu'il pouvait, en cas extrême, l'entraîner à l'envie de tout faire, même tuer, c'était la première fois où je goûtais à l'extase individuelle au milieu d'une foule qui m'avait astreint à se comporter comme eux, en plus je me suis rendu compte que je suis beaucoup plus différent que je ne l'imaginait avant! C'était comme si j'apprenais la mort d'un ancien moi laissant à cette nouvelle personne que j'ignorais en moi. Elle m'est encore plus énigmatique que la précédente.

dimanche 19 mars 2006

C'est comme si on me donnait deux semaines de solitudes, et c'est comme si j'ai demandé de la solitude! Deux semaines m'attendent, les autres en sont impatients, moi pas du tout! Ce sont mes moments les plus dures, de rester seul. D'abord, tu me manques tellement que j'oublie même de manger à force d'avoir l'esprit ailleurs, avec toi! Et puis, notre dernière conversation m'est restée gravée encore dans ma mémoire; j'aimerai que tu viennes avec moi au concert, c'est peut-être ma dernière chance de pouvoir passer avec toi des moments en commun avant cet été, et moi je commence à perdre un peu de ma patience car tu commence franchement à m'énerver, je te vois toujours avec des filles, et là tu me dis que t'as pas une petite amie et que tu refuserais tout engagement de ce genre cette année! Essayais-tu de me mentir? En tout cas je sais que ce n'est pas vrai, et que tu ne disais pas ce que tu pensais, j'espère au moins que tu n'en es pas conscient!
A chaque fois que je te croise je me dis :"Putain! C'est tellement facile, il est là, tout près, pourquoi hésiter?" Et les moments difficiles que j'ai du subir en solitaire ne prennent plus leurs valeurs comme avant : elles deviennent sans valeurs. Car, en ce moment précis, rien ne compte à mes yeux que de te suivre du regard le plus longtemps possible. Et cette fille là, à tes côté, j'ignore quelle genre de discussion vous entreprenez ensemble mais j'ai envie de la tirer des cheveux! C'est vrai, ma jalousie devient de plus en plus sauvage, et je me souviens le jour où je t'ai trouvé avec elle et au passage, j’étais en compagnie de mon meilleur ami (intime) et j'ai crié :" Mon Dieu! Quel con il est !!! Je veux lui arracher sa jupe !!!" Huh, je sais bien j'avais l'air déconner devant mon ami en disant ces mots, mais la vérité c'était que je bouillonnais à l'intérieur de moi-même et que je pensais vraiment ce que je disais, et la rage me monta jusqu'aux bouts des doigts et un sentiment de colère et de faiblesse se mélangèrent et je me suis forcé de regarder autre chose, des larmes essayaient de sortir.

jeudi 16 mars 2006

J’ai toujours aimé dessiner, écrire, lire, chanter et danser. Depuis mon enfance c’était mes passe-temps favoris !
Aujourd’hui, je dessine tes portraits même avec du sable, j’écris ces mots, je lis et je relis tes messages, je chante comme un fou tout seul dans ma chambre les chansons d’amour de mon groupe préféré et je danse sur les rimes de mes sentiments.
Mais jusqu’à quand ? L’art commence-t-il à me dévoiler ses limites ? J’avais tout mon espoir dans mes échappatoires ! Suis-je l’exile de mon propre corps qui dois aller ailleurs chercher de l’aide dans le monde parfait des nuages, du ciel et des étoiles ? Ah les étoiles ! Si j’étais une étoile ! Je n’aurais pas une âme aussi sensible et fragile ! Je serais étincelant et tu me remarquerais ! On chanterait ensemble, on danserait ensemble, on s’écrirait des lettres d’amours et on dessinerait le symbole de notre amour sur tous les murs…

Finis les examens! Enfin! J'ai passé une semaine dure sans te voir, c'était étrange, la 4ème année passe à 8h, et nous à 10h, mais le samedi c'était comme si je tombais sur un ange gardien. J'allais passer mon devoir de physique (l'examen le plus chiant de la semaine) et là, avant d'aller à la salle, je t'ai croisé dans la cours, et tu sais qu'est-ce qui m'avait rendu aussi heureux, c'était le fait que tu me regardais depuis le début et comme si tu attendais pour qu'on soit plus proche pour me dire "bonjour", ce mot magique qui m'avait donné tellement de courage et d'espoir que je me sentais capable, vraiment, de passer 10 épreuves en même jour! Après ce "petit" instant inoubliable, j'ai failli tomber :P, j'avais bel et bien l'esprit ailleurs et j'ai même oublié le numéro de la salle dans laquelle je passais mes devoirs, mais c'était un court moment de perturbation devant un long moment d'inspiration !
Ce jour-là, j'ai compris qu'il y a encore de l'espoir et que je continuerai à t'aimer pour toujours. Je me sens fait uniquement pour toi, j’ai essayé de changer, d’aimer d’autres personnes, mais le résultat était le même, ou presque, parce que cet amour est en train de grandir en moi-même et je crains qu’un jour mon cœur n’aura pas la force de tenir ce sentiment.