mardi 26 décembre 2006

Nouvel inconnu


Depuis un mois, mes pensées se refugient chez un étranger. Et moi, tristement, j'ignorais que l'amour est en train d'emparer mon cœur, le pauvre, il venait tout juste de quitter le monde des âmes en péril.
Chaque jour, je sorts dans l'espoir de croiser la vie sortir de chez elle.
Aujourd'hui, je l'ai vu. Il était beau. Je voulais lui parler à tout prix, mais j'ai toujours eu peur de le faire. "Je ne dois pas, c'est dangereux". C'est comme si j'allais commettre un crime. Lorsque je le vois, je ne pense qu'à une seule chose: regarder ses yeux. Mais l'intensité de la chose m'oblige à rester sagement dans ma place, le laisser partir, ignorant l'existence d'un être mourant à cause de lui.
La confusion m'obsède, mais je suis persuadé que je ne pourrai m'en remettre que si je lui révèle tout ce que je ressens. La peur est toujours là, mais ça vaut la peine, peut être, d'essayer, car je ne peux plus vivre là où je suis.

dimanche 3 décembre 2006

Asthénie

Je n'ai pas écrit depuis quelques mois, et résumer cette période en quelques lignes c'est injuste. D'abord, j'ai étais en relation avec un garçon, et on a vite rompu, c'était à cause de divers choses dont mon malaise qui me poussait à l'ignorer parfois, alors je l'avoue, j'étais injuste avec toi, je suis désolé ! Pendant les derniers jours de ma relation, j'ai souvent vu les choses très compliquées, je n’ai pas hésité à craquer lorsque je suis seul, et rêver comme je l'ai toujours fait.

Je vais tout de même sauter ces jours pénibles, pour parler de ceux qui me sont plus pénibles et que je vis en ce moment précis !

Mon lycée me torture et me fait souffrir, ce n'est pas à cause des devoirs, mais à cause d'une chose incroyablement féroce; il y a deux jours, j'ai senti mon corps vibrer lorsque le garçon que je trouve le plus canon du lycée m'a à peine touché le dos par simple contact au moment de l'entrée des classes. A ce moment j'ai perdu toutes mes facultés, j'étais incapable de parler pendant quelques temps, juste le temps qui me fallait pour savourer cette étincelle qui venait de naître en moi... et je l'observais quitter le couloir sans même sentir ma présence. Après, c'était le cauchemar habituel. Le lendemain, une autre étincelle a vu le jour en moi à cause d'un sourire splendidement amour que m'avait adressé un autre garçon, tout aussi charmant que le premier, et qui est resté, cette fois-ci, gravé en moi, avec son image divine, ses sensations fantastiques et sa portée diaboliquement exaltante ! Beau, plaisant, gracieux... oui, mais mon indifférence obligée m’enterre au fond de mes misérables pensées accablées par un besoin dont je ne peu prendre le contrôle !