samedi 13 janvier 2007

un nouveau sentiment


A chaque fois que je le vois, je me sens de plus en plus dépendant. Mais cette fois, j’ai eu un autre sentiment :

Il était comme d’habitude, beau et souriant, mais ce qui me plait le plus chez lui c’est plutôt son côté simple, détendu. Il a cette structure humaine parfaite et cette simplicité idéale dont tout le monde rêve. Il m’a vu, il est venu me dire bonjour et rester près de moi. Pour tout résumer, j’étais au paradis ! Après, j’ai su quelque chose qui risque, peut-être, de bouleverser ma vie. Tout d’abord, je signal qu’il ne connaît presque rien sur moi, à part mon prénom et mon lycée. Ce matin, au bus, on était ensemble et lui il était tout juste à mes côtés me laissant respirer son parfum. Mais il ne pourra rien douter sur mes « intensions », je fais de mon mieux pour que ça reste entre moi et … moi tout seul. Et c’étais là que au cours de notre conversation que j’ai compris le secret qui le maintient tout aussi parfait et simple. Fidèle à Dieu saurais-je dire. J’étais au départ heurté par les nombreuses images générées par ce fait. Le premier bien sûr était la chance anodine, voire nulle que j’ai. Cependant, et bizarrement, je ne me suis pas occupé à y songer beaucoup ; depuis mon enfance, mes seules croyances étaient l’art, la beauté de la nature et l’effet de l’amour. Ainsi, en prenant ces trois éléments comme la base de ma vie j’ai pu remplir un certain vide en moi pour répondre à l’absurdité de mon existence. J’ai commencé alors à haïr tout ce qui s’oppose à ma religion à moi et j’étais en quelque sorte l’athée qui cherchait à croire en quelque chose qui pourrait combler son vide et éteindre la flamme des ses haines. Ce matin, j’ai vu la religion dans toute sa beauté, avec l’amour qu’elle pourrait contenir et la perfection d’une poésie sacrée. J’étais certainement sous l’effet de l’amour que j’ai pour lui et le choque que j’ai eu en recevant cette information qui répondait, malheureusement, à la question qui me tracassait depuis des mois.

Je suis en fin de compte la seule victime de mon esprit. J’ai fait confiance à mon instinct et me voilà encore ignoré par mon destin, c’est comme si ma vie n’a jamais existé. Je me suis senti tellement très bas que j’ai pensé que si je mourrais à cet instant personne ne remarquera mon absence. Et c’est à cet instant précis que j’ai vu en lui la seule personne qui pourrait me sauver et me guider pour commencer cette nouvelle vie que j’entends m’appeler depuis le matin. Je pense ainsi être son ami, je lui révélerai mes sentiments, tôt ou tard il saura tout sur moi, après tout c’est mon objectif ultime, le plus important c’est de ne pas le perdre car je vois en lui mon idéal.

mercredi 10 janvier 2007

Aujourd’hui, j’ai réussi à m’approcher de lui et à lui parler. C’était un grand exploit et de grandes émotions. J’étais pris par le courant magique qu’il laissait s’écouler à fur et à mesure qu’il parlait. Il avait le plus beau sourire de ce monde et le plus beau regard. Par moment, l’émotion m’absorbait lentement, doucement. Mais j’étais présent à ses côtés en train de parler à ces yeux « phébusiens » et à écouter ces mots d’Éros. Un plaisir qui n’a duré que quelques instants.

Cependant, j’étais mort de confusion. Pourrais-je enfin le lui dire ??? J’étais là, immobile, cherchant un moyen suffisamment simple pour engager un autre type de conversation. J’avais peur, et j’ai encore cette sensation de crainte en moi qui m’empêche de réfléchir.

Maintenant je me trouve dans un désordre atroce et mes pensées se bousculent insupportablement. Demain je vais le revoir le matin et je ne veux pas perdre une deuxième chance. Ainsi j’ai deux situations qui se présentent devant moi : désespéré je dois réagir car je ne peux continuer comme ça, à le voir chaque matin en me forçant à ne plus l’aimer ; alors, la première, qui me paraît la plus improbable, se résume en laissant tout tomber, l’oublier et passer à autre chose. Mais c’est fou !! Je ne peux pas !! J’ai donc en réalité un seul choix. Je vais me retrouver à nouveau à face à mes « phobies » et je dois trouver une issue pour lui révéler mes sentiments, une certaine légère introduction histoire de m’assurer (ou presque) qu’il n’ira pas raconter à tout le monde ce que je venais de lui dire ou bien pour qu’il n’aurait pas le choc de sa vie. Mais j’ai toujours en moi cette petite phrase qui me dit « et si ça se passera mal ?». Dans ce cas, une vie nouvelle commencerait, certainement moins intéressante que la précédente.