lundi 22 octobre 2007

J’aimerais faire quelques confidences à moi-même vu que j’ai tellement de choses qui me perturbent en ce moment que je ne pourrais faire autre chose que d’y penser.

Tout d’abord, ce qui devrait être le plus marquant, c’est que depuis exactement huit semaines je me faisais la même idée torride ; celle de ne plus jamais te revoir. Je croyais pouvoir t’oublier et m’intéresser à autres choses. Mais, ce qui est du plus naturel, j’ai échoué ! Comment faire alors pour me réconcilier et reconsolider mes sentiments ? Je suis inquiet à cause de ce que je suis obligé de subir comme conséquence, j’aurais préféré ne pas t’avoir rencontré ! Si toi tu peux contrôler ton cœur aussi inconsciemment, le mien c’est lui qui me contrôle. A chaque fois que je pense à toi j’ai vite toutes les images de nos souvenirs devant moi comme si j’y vivais une seconde fois ! et je ne peux pas m’en passer sans avoir au moins retenu mes larmes, toujours avec cette même sensation de douleur interne, une douleur qui nous promet mais disparaît aussitôt. Tellement lassé d’attendre, mais éternellement avide de revivre mon bonheur avec toi, je n’ai plus devant moi que l’aventure ; j’aimerais me perdre dans le monde des humains …

C’est vrai que écrire est une manière de vivre, et revivre entre autre le passé, et l’avenir lui on l’imagine entre ses lignes. On se le narre à chaque fois qu’on termine une phrase. Et les mots ne prendront de valeurs que si elles porteront à la fois un bout du passé et un autre du futur, comme si pour déguster le présent il faut de ces deux ingrédients et que pour vivre il faut connaître ce qui est déjà mort et ce qui va naître. Mais parfois on regrette le passer, et pourtant on aimerait que notre futur soit notre passé. On s’oppose au temps et on prie pour que ça se rebrousse. Un fait commun bien que ce n’est pas évident, mais le plus beau c’est ce petit sentiment de bonheur qu’on éprouve au moment où on se croit pouvoir réaliser son rêve juste après avoir fermé ses yeux, et on se dit qu’un simple clin d’œil nous sépare du bonheur grand désiré !

vendredi 19 octobre 2007


Et c'est toujours avec cette même intention que je me sens seul en train de disparaître et que mon corps se désintègre et ma peau frissonne avec toute la force qu'elle avait. Une intention qui vient me proposer le dilemme de la vie, le remède d'une pensée …

Parfois c'est autour de cette pensée que ma vie tourne et elle continue pourtant à tourner comme si le dilemme n'est qu'un rêve insaisissable, une alternative à laisser ! Je ne m'imagine plus être cette personne réelle mais plutôt le spectre de moi-même, l'esprit même des mes pensées, l'incarnation d'une méditation !

Je ferme mes yeux et je me dis que peut être je n’existe pas, ou plutôt, je me dis «… et si seulement je n’existais pas ! ». Un regret aigre me rappelle le goût saumâtre de la vie ; le goût d’un malaise, d’une fatigue infinie et d’impuissance. Un désir profond me tente pour disparaître et s’éclipser pour jamais, comme si j’avais honte de mon existence.