dimanche 9 septembre 2007

Un air tordu

Il était frais comme si je savourais une lueur douce et froide venant de son cœur que je sentais désormais battre à la même cadence que le mien ... comme par hasard. L'air matinal circulait entre nos doigts soudés par la sueur et une force étrange mais excitante nous encollait l'un sur l'autre ... comme par instinct ! Un chan familier et obscur d'un sifflement romantique, d'un son d'amour et d'un rêve étrange; J'étais dans un équilibre parfait, entre un sable froid et humide et un corps tiède, et mes yeux limpides me forçaient à dormir dans ses bras. Ses mains arrosaient tant ma peau que mes profondeurs. Il comblait le puits de solitude que je supportais depuis toujours.
J'ai tenu ses deux mains, j'ai regardé ses yeux et on s'est dit "Je t'aime !". Une vibration celtique m'avait fait échapper un sourire d'inquiétude en contemplant ses yeux. Je me suis dit que je ne pourrais peut être plus vivre sans lui, que ma dépendance serait douloureuse et que ma deuxième vie risquerait de mal démarrer. La réalité s'est exposée devant moi par moment. J'étais mort d'inquiétude et frustré. Il était devant moi, je le touchais encore et encore, je le regardais continuellement, je lui parlais, il me parlait, je pouvais sentir ses caresses... Alors pourquoi ce moment doit-il mal finir tout de même !!! Je ne pouvais arrêter de pleurer malgré moi, et lui il me tenait avec ses bras et me demandait de me contrôler. Mes larmes étaient hors de mes contrôles et moi je savourais les goûtes qui tombaient sur sa peau comme si elles étaient mes meilleures amies! Mon besoin de pleurer s'amplifiait à fur et à mesure qu'on quittait la plage au point que j'ai cru que c'était devenu incontrôlable ! Je n'ai jamais eu une telle expérience, d'ailleurs avant, je doutais des mes sentiments envers lui. Maintenant il est parti, et probablement pour toujours.