vendredi 27 novembre 2009

le risque du plaisir

Il est bizarre, incontrôlable, détestable, provocant et dérangeant. Il a tout pour ne plaire à personne. Il a tout pour me plaire. J'ignore comment mais il a réussi à mettre un bandeau noir sur mes yeux et ce, depuis un moment et je crois que ça risque de durer encore. J'aime le sentir parler, crier ou sauter. Il m'a hypnotisé. Quand je suis avec lui je ne peux regarder que lui et quand il s'en va je m'étouffe ! Je l'aime mais j'évite d'y penser dès que je peux. Je sens comme si je dois l'oublier ; il me réserverait de la souffrance. Pourrais-je me permettre ce risque ? Saurais-je m'en sortir après ? Son amour m'est comme un besoin, essentiel. Vaut-il le vide de mon quotidien ?

lundi 27 avril 2009

Tue moi je t'empris !


Difficile d'y croire, d'y mettre fin, de l'accepter. Je la nie et je la refuse. Quand ton image confuse déchire ma réalité, exhibe mon cœur, mélange mes larmes et ma haine, obsède mes nuits et diffuse mes peines ! Misérable existence caches-tu mon bonheur ? Destiné lamentable, le carrefour des confusions. Quel naïf j’étais ! Aurais-tu une forme humaine, l’haleine de la nature et du sang dans tes veines ? Toi ! Créature de l’amour et de la souffrance te nourris-tu de mes cries silencieux et de mes maux incendiés ? J’étais, jadis ton heureuse proie. Aujourd’hui, je suis le reste de ton repas ! Je ne trouve pas la force de m’enterrer …

mardi 20 janvier 2009

le 7 Juin 2007

6 Juin 2007, le premier jour du concours du bac, après l'examen, je suis allé le rencontrer pour la première fois après plusieurs mois de relation virtuelle. Dans ce café du centre ville je l'ai attendu pendant une demi-heure. Je me suis retourné par hasard et il était là derrière moi comme s'il attendait que je me retourne. Il avait le plus beau regard, le plus beau sourire, la plus belle peau, tout le charme que je pouvais imaginer, une masculinité unique, douce et forte à la fois ! Et c'était notre premier rendez-vous.
Le second c'était l'avant dernier jour du concours. Ce jour, j'ai remarqué combien il était timide et sentimental, et que j'étais sous son charme !
L'été s'est écoulé ainsi tout en gardant le contact. Le 8 septembre, un samedi, j'ai vécu un soir que je ne revivrais peut être plus jamais. Sur la plage, tous les deux, un ciel, des étoiles... et beaucoup d'amours. Mais je pleurais... Je pensais au lendemain, le dernier jour des vacances, la fac, le monde !
On s'est revu que peu de fois après l'été. On s'appelait une fois par mois ou presque. Le temps passait.
Je me doutais de plusieurs choses; de sa fidélité, de ma fidélité, de la sincérité de notre engagement et de tous les mots que nous nous sommes dits. Mais j'étais sûr d'une seule chose, c'est qu'il est l'homme de ma vie ! Je ne pourrais me sentir moi-même tant qu'il est loin de moi, après lui la vie perd son goût ! La distance et le temps perdu nourrissaient mon obsession. Je pense à lui tout le temps, et lorsque je regarde ses photos je pleure. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour arriver jusqu'ici ? Beaucoup de chagrin, des rêves, un paradis que je voyais avant de dormir, un cauchemar en se réveillant. Mon Dieu, comment je vais contrôler toute cette peine, ces sentiments ! J'essaie de l'oublier mais je n'arrive pas. Ma confiance en lui est absolue. Il me raconte tout même s'il sait que ça va me blesser profondément mais il préfère la sincérité. Il me connait, ma naïveté est mon plus grand défaut et avec lui j'oublie tous mes défauts. Il m'aimait pour ça, je le sens, il me le dit. Il est parfait mais il est temps de changer m'a-t-on dit ! Et pourquoi donc ? Parfois je me dis qu'il est peut-être la chose qui me laisse dormir tranquillement le soir, me lever avec mes rêves encore en tête, me sentir bien quand je suis seul, quand je travaille ou je me sens fatigué. Cet amour anesthésique s'est emparé de mon cœur et je serais mort sans lui. Alors laisser moi me nourrir de mes souvenirs, c'est mon unique thérapie !