lundi 25 septembre 2006


Dessin d'amour et de chagrin et ce velours sur ma peau qui va et vient et le jour du lendemain disparaîtra en vain. Mais ma tête, elle, a tout conservé. Bientôt je ne verrai plus le blanc et je serai condamné à vivre en moi-même encore un moment. Ma vie ne m'a jamais appartenu. Hélas. On m'a pris mes pouvoirs le jour où j'ai mis les pieds sur Terre, le jour où j'ai cessé de courir nu.
"Désormais" m'a-t-on dit, "Tu a des amis... et les voici, tes amis.".
J’ai dis "je t'aime" à la personne qui ne pourra jamais être mon ami et je résiste... il faut que je me réserve. Si ma vie avait un sens à ce moment là, ça aurait été le défunt. Disparaître est le meilleur moyen pour apparaître, songe-je. Et je n’avais pas tors. J'ai pensé à ça plusieurs fois, je l'avoue, je suis stupide, mais pourquoi ne pas l'être ? J'ai tant attendu de cette vie mais j'ai rien obtenu.  J'attends, toujours, la réponse de mon destin.

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