samedi 12 novembre 2005

La fin de ma vie!


Je sais ce que je vais devenir, dans un an. Tu ne seras plus là, chaque jour. J'ai peur, peur de ces moments qui m'attendent, un enfer qui me gette. Je dois réagir d'une manière ou d'une autre.
C'est difficile, c'est dur, c'est trop dur. Mon Dieu. Qui dois-je faire?
Auras-tu de la peine sur moi? Si oui, ça sera quand alors? Certainement lorsque tu me verras mourir à cause de toi, maintenant je suis incapable de te le prouver, je suis épuisé, absorber jusqu'à la dernière goûte par ton âme, je suis rien qu'un allongé sur le bord de la vie, sa vie vient d'être enfuite, elle y en a marre !!!!!!
Pourquoi est-ce que c'est moi qui dois supporter tout ça. Mon Dieu.
Je veux savoir la fin de ma vie, serai-je avec toi?!
Je rêve, certainement.
Non?
fff

3 commentaires:

Chokri a dit…

Aimer encore.
Vouloir aimer pour que la vision s'éclaire.
S'obstiner à le faire, jusqu'à devenir invisible, esclave d'un regard de pierre. Jusqu'à commettre l'acte sans retour de la faconde. De la perte.

Alexandre Bergamini disait : ... Je respirais l'odeur de son trouble, l'odeur d'amour insensé.... Je sentais sa fuite fragile...

Asthenia a dit…

eh ben, c comme si c'étais moi avant mon existance

liberté de conscience a dit…

"Aimer à perdre la raison...."
Vis ta vie vas .
C'est dur d'être homo, je ne le suis pas, mais je pense qu'il faut vivre ta vie. Ils sont beaux les amours cachés- les amours buissonières.
Voici un poème que je t'offre qui est de ABUL ALA AL-MA'ARRI de son receuil"RETS
D'ETERNITÉ" traduit par ADONIS:

Ne prends pas à la lettre tout ce que je dis.
Je suis comme les autres-je parle par metaphores.

Si j'étais chien,
je mettrais de l'ardeur à refuser
Que mon chiot endure
Ce qu'en dure les hommes.

L'être vivant est d'une espèce
Qui recouvre mon univers
Avec des genres différents.
Que soient maudits et le genre et l'espèce!