jeudi 24 novembre 2005

L'innocence artificiel


Un geste inconscient a fait fondre mon coeur, une voix douce m'a fait oublié ma peur. C'était un instant qui dura jusqu'à la fin de ce grand temps, mais j'attends le miracle, il m'avait dit que ça dura un siècle ! ou jamais, je ne retrouverai ce visage plein de chaleur près de ma peau en sueur. C'est magique. C'était magique! Je meurs,..., je me tue,..., je veux l'impossible !!!
Je n'arrive qu'à voir tes yeux aux milieux des autres, des yeux d'anges, des yeux d'amour.
Ca me fait jouir, je me sens heureux, ... pour l'instant. Tu es loin. Tu l'es toujours.
Approche!

Regarde moi! Ecoute !Ecoute cette âme en train de mourir, entends-tu sa voix?
N'ais pas peur, ne regarde que moi, oublie les autres et fais moi rêver avec ta douceur.
Mets ta main sur mon visage, regarde le comme il devient à mon âge, un visage.
Laisse moi respirer ton odeur, l'autre air n'a pas d'effet sur ma douleur.
Je veux sentir la chaleur de ta peau et la magie de tes mots, des mots d'amour, des phrases d'amour!
Quoi encore? qu'attends-tu a le faire? Fais le pour moi, je t'empris car je t'aime!
Attends, ne me laisse pas au bord de mon extase!!!
Où es-tu?
"Venez, chère grande âme
On vous appelle, on vous attend"

mardi 15 novembre 2005

Loin du monde

la mère a oublié le monde amère!
elle a raison de s'en passé pour de bon
rien ne vaux l'extase loin des maux
et des gens , et se laisser emporter par le vent

la liberté est là près de notre beauté
la joie est là près de notre foi
la mort est là à côté de nos forts
instincts de malheur, et de mauvaise humeur

le monde est loin d'être Le Monde
la vie a été jadis mes goûts et mon envie

samedi 12 novembre 2005

La fin de ma vie!


Je sais ce que je vais devenir, dans un an. Tu ne seras plus là, chaque jour. J'ai peur, peur de ces moments qui m'attendent, un enfer qui me gette. Je dois réagir d'une manière ou d'une autre.
C'est difficile, c'est dur, c'est trop dur. Mon Dieu. Qui dois-je faire?
Auras-tu de la peine sur moi? Si oui, ça sera quand alors? Certainement lorsque tu me verras mourir à cause de toi, maintenant je suis incapable de te le prouver, je suis épuisé, absorber jusqu'à la dernière goûte par ton âme, je suis rien qu'un allongé sur le bord de la vie, sa vie vient d'être enfuite, elle y en a marre !!!!!!
Pourquoi est-ce que c'est moi qui dois supporter tout ça. Mon Dieu.
Je veux savoir la fin de ma vie, serai-je avec toi?!
Je rêve, certainement.
Non?
fff

vendredi 28 octobre 2005

Hélas! Ce fut un beau jour...


L'amour m'accompagne, avec ma bohème. Je suis seul, rêveur, avec moi même et ton amour.
c'était ma jeunesse, maintenant c'est ma détresse.
J'ai fait un saut, d'un sot.
Je suis attaché à l'intouchable.
Je fais tout pour rien.
Je danse comme un fou, je pleure comme un idiot, je dors comme un débile malheureux.
Ma vie perd son goût peu à peu, mes pensées prennent la relève.
J'écris, je chante, et l'amour me fuit.
Mes souffrances excèdent ma puissance.
Hélas! Ce fut un beau jour de te rencontrer!

Collé

Un courant vif me couvre à peine que ton visage me sourit, une sorte de magie, d'effet surnaturel que je me sens l'unique à en être la victime. Toujours la même réaction, indifférence, je hais l'indifférence. Je hais ce silence qui me voile,...,jusqu'à quand? Une incertitude? Je hais l'incertitude, l'incertitude qui me déprime, une dépression infinie, illimitée, une cruauté diabolique? Pourquoi cette confusion entre le mal et le reste... et le bien? Une incertitude? Quelle incertitude? Je préfère être à l'autre bout de l'autre monde, je hais ce monde, et l'autre monde. J'ai envie de tout, de tout faire, de tout dire, de tout dévoiler. J'ai envie d'exploser pour une fois,...

Tu me regardes, tu me vois.
Vois-tu autres choses?
Vois-tu au moin l'ombre de mon âme à tes côtés?
... l'image de ton visage dans mes profondeurs?
... le reflet de mon coeur dans mes yeux?
Peux-tu voir un être sans être, un quelqu'un sans pouvoir, un garçon désespéré, perdu, confus, morose?!
Peux-tu sentir ma mort? Sentir cet esprit dégoûté par la vie après toi, déjà, avant de l'avoir vécu!?

J'ai peur, une envie pas comme les autres me trahit. Un noir.
Elle me rejoind à chaque fois qu'elle sente mes pensées attristantes.

Tu sais? Je sais au moin une chose, tu l'ignore, mais elle est en toi. Je continuerai à t'aimer, malgré moi, pour le reste de ma vie.


J'écris encore, ...encore, sur toi,... pour toi,... à cause de toi...
Je t'aime.

Mes yeux sont rouges

Mes yeux me font mal!
Ils sont rouges!
ça saigne?!
Putain, je pleure.

dimanche 16 octobre 2005

Je ...

Je suis l'esclave d'un inconnu tombé du ciel.
Je suis la bête d'un méchant dresseur.
Je suis la victime d'un féroce
Je suis la cible d'un éclair.
Je suis le reflet du noir.
Je suis un perdu écroulé.
Je suis la feuille grise d'un érable.
Je suis la démeure de l'adversité.
Je suis le nuage racornit.
Je suis un néant étouffé.
Je le suis parce que je t'aime, encore, et rien au monde ne pourra m'empêcher à être ce que je suis.
Je suis le déterminé à se saccrifier juste pour te voir.
Je consomme ce qui me reste d'espoir à vivre sans toi.
Je tue la convoitise qui me tue.
Je sauve mes émotions, ma sensation, mes sentiments lorsque je te vois.
Je garde l'effet de ta main sur la mienne.
Je perds l'espoire de gagner, mais j'ai pu remplir un vide irremplissable, tuer un mal de solitude, ruiner ma déficience.

lundi 10 octobre 2005

je préfère...


Je me précipite pour te rejoindre dans mes rêvasseries, J'attends ce moment depuis le matin.
Je fais tout et rien, je me mets bien près de toi, je m'allonge, tu t'allonges, je te vois, je te ressens, je me vêtis de ton corps, de ta tendresse, de ta douceur, de la velouté de ta peau, de la sensualuté de tes cheveux, de la senteur de ton parfum.
Tu me donnes la joie et la souffrance de ma vie, l'amour et la haîne, le courage et le désespoire, l'aise et l'angoisse, le rêve et le cauchemar, le paradis et l'enfer, ma vie et ma mort.
J'ignore ce que celà veut dire, mais je le sens très fort, j'ignore si je devrais t'aimer ou t'adorer, si je devrais te regarder ou te contempler, sinon, je préfère partir.

vendredi 7 octobre 2005

Pourquoi me plais-tu ?

Ton souvenir m'est le plus cher, je me sens mieux à chaque fois que je te trouve dans mes pensées, même si je n'ai que de me souvenir de toi. Je suis perdu dans mes pensées à cause de toi, ça je t'en veudrais pendant toute ma vie. Mes yeux s'ouvrent avec ton image et se ferment avec. Au lycée, c'est pire, beaucoup plus dur à supporter. Mais cette peine me fait du bien, au moin je te vois, je t'admire, je m'émerveille de te discerner parmi des centaines d'autres. C'est mon Vrai enthousiasme! A peine repéré, je me sens projeté vers toi, assis à tes côtés, près de toi, rien que toi et moi, je voltige, alors, dans mes exaltations.

Je ne sais pas si tu me distingue ou pas, mais moi je perçois nettement tes yeux clairs qui me regardent de loin comme tous les autres! J'aime passer le reste de ma journée, à peine débutée, te regarder, rien que te regarder, j'ai envi de m'extasier sur toi encore plus, te regarder me donne de la vigueur, de la vitalité. J'analyse le moindre de tes geste, j'essaie de saisir ta personne, de sentir tes pensées et de comprendre, surtout, ce qu'il me plait chez toi!

lundi 3 octobre 2005

Ma cause, mon objectif














Dans cette vie, je ne tiens qu'à deux choses: la cause de ma vie et son object...
Je regarde, la nuit, le ciel noir, je distingue facilement chaque point, chaque étoile, chaque merveille parmi des millions dispersées dans un monde si magnifique, si vaste et éternel. Je vois la cause de ma vie assise pas loin de son objectif. La première sourit, elle me demande:"est-ce vraiment mon but?" je lui réponds:"Ce n'est pas Ton but! C'est juste ta moitié." Après une heure, elle me demande:"C'est quoi ma moitié?"-"Ta moitié n'est autre que mon but, mon objectif à moi, la raison pour la quelle tu es encore avec moi"

Un jour, deus jours, trois, quatre ... je songe. Je me sens très loin de la réalité, trop élloigné de la Vie. Je me trouve attaché à un fil fragile qui me relie à ma vie, à sa cause. Mon objectif est à l'autre bout du fil, il m'appelle avec le même ton, pitoyable et diabolique. Il m'appelle, il me propose de venir à ses côtés, j'y trouverai mon aise éternelle, et je devrais y retrouver quelqu'un à qui je tiens plus que tout dans Le Monde Poussiéreux...
C'était la Mort,

vendredi 30 septembre 2005

Il l'ignore

Je m'allonge sur mon lit avec l'espoir de le voir devant mes yeux fermés.
Je voix son sourir et son allure s'éclairsir, la lumière le love, c'est irrésistible!
Il me sourit comme toujours, avec le même sourir. Un regard, puis un signal, un salut. Ca me rend mon âme, l'âme qu'il me prend chaque fois que je le quitte des yeux. Il me rend mon espoir et mon envis. Il me rend ma force et ma résistance. Il me rend mon être et ma personne, il me rend ma vie, il en fait une autre beaucoup plus belle, plus douce et tendre.
Il l'ignore.
Il ignore qu'il est la source de ma vie.
Le matin, il est la première chose que j'y songe - la nuit il démeure cette chose.
Il a réussit à me faire perdre la tête et le goût de la vie.
Ô ma vie! que seras-tu après lui? Un rien? oui je sais, il le faut!
Alors, j'attends. Je n'ai qu'à attendre ce jour où j'irai avec lui dans notre paradis, plutot le mien que le sien. Peut-être! L'incertitude me dérange, me déprime, elle me tue! l'angoisse m'écrase, et la peur me détruit.

mercredi 28 septembre 2005

J'ai soif

Une merveille, une étoile, un ange, ... , un dieu ?
De la douceur, de la tendresse, de l'affection, ... , de l'amour ?

Que devrais-je choisir pour te décrire ?!
C'est peu !

La lumière de tes yeux accompagne encore et encore ma mémoire, ton odeur mon nez, ta peau mon corps, ... , je ne peux vivre une seconde sans penser à toi, sans retrouver ces moments si délicieux que j'ai passés à tes côtés, sans sourir à peine que je trouve l'ombre de ton image devant mes yeux.

Mes amis me ragardent, je les regarde, je te regarde, je te contemple, comme un dieu au milieu de l'univers, rien ne vaut ta présence devant moi, rien ne vaut ce sourir que tu me "jète" de temps à autre, comme si j'étais ... quelqu'un,
j'aimerai savoir ce qui se passe dans ta tête, putain, m'aimes-tu? Je veux savoir, dis-le moi, je t'empris, pourquoi tu es si dur ? avec moi ! je suis près à mourir pour te prouver mon amour, rien de plus.
Je suis fou ? je sais.

jeudi 22 septembre 2005

J'ai réussit à perdre!

si j'aurai à décrire ma journée, le 22/09/2005, je dirai que c'est à la fois, ma journée la plus belle et la plus dure de toute l'année, pour ne pas dire de toute ma vie passée!
d'abord, j'ai réussit à déjeuner avec lui, ce n'etait qu'une courte demi-heure, mais elle était surtout une merveilleuse demi-heure, je n'ai réussit qu'à jeter quelques mots, comme ça, sans contexte, juste pour entendre sa vioix, une voix plus douce que la soie elle-même, une voix d'ange, peut-être, mais ce qui est sûr c'est qu'elle une voix magique, séduisante, même plus, cruelle. Elle m'avait conduit à l'interdit, à lui tout révéler, tout, d'un seul coup...!
j'ai choisit de jouer le tout pour le tout, et j'ai bien fait, ou presque, j'ai au moin pu voir son beau visage, son corps viril, et admirer son sourir ensorcelant. Il était gentil avec moi, mais je crois qu'il s'enfichait de ce que je ressens, putain.

samedi 17 septembre 2005

Chaque matin, devant le lycée

je me lève le matin avec la même pensée dans ma tête, le voir, lui parler.
je me prépare en supportant pésiblement la routine obligatoire du matin, de tous les matins.
Merde j'ai raté mon bus, c'est pas grave, y'en a un autre, et j'attends.
J'arrive, déjà en mauvaise humeur, y'a plein de monde, mais je ne vois personne, il n'est pas encore arrivé...
Mes amis me parlent, je fais semblant de les écouter, je ne suis pas avec eux, je suis avec une autre personne, moi-même, ils ignorent tout ce qui se passe dans ma tête qui est sur le point d'exploser à cause de lui, le con.
Souvent je me demande, pourquoi lui?

Ah, putain, il est là derrière moi, depuis quand ?
je ne l'ai pas vu arrivé, merde, je ne peux pas lui parler il est avec ses copins, c'est pas grave, je le vois, au moin.
Il est beau, j'ai envie de l'embrasser, de le mettre entre mes bras, de l'avoir pour moi tou seul. Je sais, c'est impossible, même si je sais qu'il est comme moi, gay.

dimanche 14 août 2005

Mon quotidien, le matin

Un jour je me suis réveillé, dès que j'ai ouvert mes yeux tout le poids de la vie m'est tombé sur la tête, alors j'ai essayé de lui échapper, mais c'était en vain, je n'ai plus sommeil...
Les pas se succédèrent près de ma chambre, il y a du monde...
Je n'aime pas les gens, surtout ceux que je ne connaîs pas, que je ne veux pas connaître et qui me dérrangent pendant mon sommeil si délicieux...
J'ouvre plein mes yeux, je regarde autour de moi, il n'y a personne, ton mieux...
Bon, je songe...
Je referme mes yeux, en faisant semblant de dormir, ma mère entre dans ma chambre...
Je réouvre mes yeux, je rêve, je pense à lui, il me manque, j'ai besoin de sa présence près de moi...
Je prends mon portable, aucun appel reçu pendant la nuit, c'est bizard...
je retourne à mon rêve, j'y me sens mieux, beaucoup mieu, je me sens chez moi...
Mon père sonne, il est rentré, je retoure sur Terre...

samedi 6 août 2005

Être seul, et après ... ?


je suis seul, là, j'attends, mais qu'estce que je suis en train d'attendre, non, c'est sûr, j'attends quelque chose de spécial cette fois, oui je sais, mais c'est quoi, quelques chose de très originale en fait, et c'est ce j'attendais depuis quelques temps, non! depuis longtemps, mais je me demande, est-ce toi? toi? cette chose? non, ce n'est pas possible, mais c'est vrai, ça ne peut être que toi, mais toi, qui? qui es tu? bon, je sais, tu es la personne que j'attends, la personne que j'aime voir, comme ça c'est plus clair, attends, mais qu'est-ce je suis en train de raconter, je résume, j'attends quelque chose de spéciale, cette chose est toi, toi tu es la personne que j'aime, et la personne que j'aime ... euh ... bah ... c'est toi ? oui, c'est vrai, en fait, je t'attends, pour accompagner ma solitude, remplir mon vide, NON ! je veux que tu sois là , toujours, près de moi, je t'en suplie, ne me quitte pas, j'ai besoin de toi, je ne veux pas que tu t'en ailles, je ne veux plus être seul, j'ai mal, jai mal partout, je me sens si mal, que, ..., j'en sais plus, je crains une chose, cette chose c'est toi, tu es la personne que j'aime, et moi, j'ai peur de toi, la personne que j'aime.
Je t'aime, mais je suis navré, j'ai peur de toi, oui, c'est ce je ressens pour toi en fait, de l'amour, avec un peu de crainte. Est-ce possible ? Comment ?!! oui, on dit souvent que l'amour c'est presque l'enfer, pour mon cas, c'est vrai, et ce "presque" n'est pas à sa place, j'aurais le remplacer par ... toujours, ou ... carrément, oui, c'est ça, donc, ... , l'enfer ,..., la chose la plus terrible qu'on puisse imaginer, n'est d'autre que, ...

Non, attends, je fonce très loin, je dois me contrôler, oui, me contrôler, tiens toi !
je me tiens, et après?
et après?
je me sens seul, je veux quelque chose, plus différente, plus personnelle, personnelle? je l'ai déjà alors? peut-être, mais c'est toi, non? ah, depuis quand ? daccord, alors, dis moi, pourquoi ? allez, réponds, je t'empris, je veux une réponse, y'a-t-il une réponse? une réponse à ce que je pense? à dire vrai, oui, c'est certain, je dois attendre ... seul ... ici, avec moi-même, loin de tous, avec moi-même.

mercredi 3 août 2005

Lettre à moi même.

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Le réveil sonne. Je me lève avec difficulté, il est 6 heures du matin.
Je descends prendre mon petit déjeuner.
Le café est trop chaud, je me brûle.
Je monte prendre ma douche, j'y resterais bien 1 heure.
Je m'habille doucement, qu'est ce que je vais mettre aujourd'hui ?
Le regard des autres, insupportable, il me faut quelque chose de sobre.
Je vais prendre le bus, je m'efforce de ne pas regarder ceux qui m'attire.
Solitude, prison d'air, je ne montre pas qui je suis.
Je rencontre mes amis, savent-ils qui je suis vraiment ?
Aujourd'hui c'est encore halloween, je porte un masque, comme toujours.
Je désespère, je sombre, je suffoque, où est la sortie ?
Mes amis aiguillent mon regard, je fais semblant d'être intéressé.
J'ai envie de tourner la tête dans l'autre sens.
Le journée se poursuit.
Je ris, je peins le paysage à mon gré, suis-je un bon peintre ?
Suis-je le peintre que je voudrais être ?
La journée est fini.
Je suis seul, encore.
Je dois rentrer, il faut que je sois discret.
Pourquoi est-ce que je fais ça ?
Mes amis, mes parents, mes frères et soeurs, insoutenables.
Dans ma chambre, enfin.
Mes pensées s'évadent.
Je rêve, je repense violemment à tout ce que j'ai refoulé.
Combien de temps la pièce va t-elle durer ?
Ma mère m'appelle, je reviens sur Terre.
Pourquoi ne pas rester là où j'étais ?
Il faisait chaud, si chaud.
Il fait froid ici, où est mon manteau ?
Je m'endors, mes pensées, je ne les contrôle plus.
Je m'en veux, je suis faible.
David contre Golliath, comment vaincre ?
Je suis en train de rêver.
mon masque ? je l'ai encore.
Trouverai-je un jour la force de l'enlever...
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Voilà ça c'était moi il y a environ 4 mois.
Maintenant ça va beaucoup mieux, j'ai rencontré des gens super et fait plusieurs CO. Parfois involontaires ...

Ceci est un message pour tous ceux qui se reconnaîtront dans ces quelques lignes.
Je sais que c'est dur d'affronter ce monde seul chaque jour, que la solitude est le poison de l'âme et que mentir aux autres, se mentir à soi-même est difficile.
Mais retenez ceci : même si vous avez le cafard, même si la vie vous insupporte, accrochez-vous à cette petite lumière, cette porte entrebâillée par laquelle les doux rayons de lumière s'échappent ... parce que cette porte, c'est celle de votre placard, et vous l'ouvrirez un jour ... soyez-en sûr.

par Freeself le 12 Juillet 2005

© 2005 et-alors.net

Why?

lundi 1 août 2005

C'est pour toi ... chéri !


L’amour que j’ai pour toi mon ange est tellement plus pur que toutes leurs prétendues moralités religieuses ...

Mon pays, un homophobe?

La communaute gay maghrebine rencontre les mêmes types de difficultés que les défenseurs des droits de l’Homme dans les pays du Maghreb. Peut-être plus encore, ils se heurtent au tabou de la sexualité et de la discussion politique libre, mais ils ont trouvé dans Internet une échappatoire à la censure, mais cela ne leur est d’aucun secours face à la répression, qui est le fait aussi bien des autorités civiles que d’une partie non négligeable de la population.

Tunisie : mirage d’ un pays ouvert...

Il va sans dire que la Tunisie bénéficie d’une certaine image auprès de la communauté internationale, l’image d’un pays plus ouvert sur certaines questions que ses voisins arabes et musulmans. Certains pays du Moyen Orient trouvent que nous, pays du Maghreb, avons pris trop de libertés avec la religion et que nous ne respectons plus les valeurs saintes de l’Islam.

J’ai connu quelques gays du Moyen Orient qui pensaient que les gays Maghrébins ne rencontraient plus de problèmes au quotidien . Etant gay tunisien, je ne peux pas parler de la situation des autres pays du Maghreb, mais je peux présenter la situation des pédés dans mon pays. En Tunisie on ne parle pas d’homosexualité. Les gens connaissent des gays dans leur entourage mais préfèrent faire semblant de ne rien savoir ; et à part quelques cas exceptionnels de personnes qui l’ont annoncé à leur amis, la plupart des gays tunisiens vivent cachés, reclus. Ceux d’entre eux qui osent s’assumer et se montrer devant la société sont désignés du doigt et traités de tous les noms, voir même brutalisés.

Le seul point de rencontre gay en Tunisie c’est un grand parc au milieu de la ville où règne une atmosphère très sombre et où il n’est pas très sûr de s’aventurer, surtout à pied. Sans compter sur la police des moeurs qui est toujours dans les parages. De toutes les façons, les gens qui fréquentent cet endroit ne recherchent que du plaisir instantané.

Mais, à part ce grand parc à risque et deux ou trois hammams pas très conseillés, il n’existe pas d’endroit clean où nous, gays, pouvons nous rencontrer pour bavarder pour ne plus se sentir seul. Pas de boîte gay non plus, ni de bar gay, ni encore la moindre association gay alors qu’ en Algérie ou au Maroc de tels lieux existent.

La communauté gay tunisienne s’est donc débrouillée comme elle a pu et maintenant les gays se rencontrent dans les cafés pour bavarder (toujours pas avec la liberté souhaitée), ou alors dans des soirées qu’ils organisent dans leurs appartements, ce qui est une excellente solution pour se retrouver entre gays et être sans complexe. Mais cette solution n’est accessible qu’à une tranche très restreinte, qui se limite aux personnes qui habitent seules. Pour tous les gays qui habitent avec leur famille cela n’est pas possible.

Mais, le problème se situe aussi à un autre niveau. Ce sont les jeunes gays de 16 ans et plus qui doivent vivre, à un âge ou l’on n’est pas très stable émotionnellement, une crise d’adolescence et la découverte d’une orientation sexuelle différente de celle que leur environnement leur dicte. Commence alors une période très pénible où l’on se pose des questions, se demande que faire pour ne pas éveiller les soupçons des amis qui à cet âge commencent leurs premiers flirts. Faut-il jouer le jeu et faire comme si on s’intéressait au filles et dans ce cas mener une double vie qui est très difficile à supporter ? Ou alors être naturel et dans ce cas subir les interrogatoires ?

Avec l’introduction de l’Internet la situation c’est un peu améliorée pour certains qui ont trouvé dans cet outil le moyen de communiquer avec d’autres personnes avec lesquelles il peuvent être pour la première fois eux-mêmes sans être obligés de jouer la comédie.

تtre un jeune gay tunisien et vivant à Tunis n’est pas une chose facile et sans doute que c’est le même cas pour les marocains et algériens. Mais, c’est uniquement en écrivant des articles, et en aidant des sites comme kelma à mieux se développer pour une meilleure visibilité de l’homosexualité maghrébine que les choses pourront changer.

Avant d’envoyer cet article, je l’ai donné à lire a des amis tunisiens plus âgés, qui m’ont dit que la situation c’est tout de même améliorée par rapport à dix années en arrière. Je dis tant mieux, et j’espère que l’on ne s’arrêtera pas là et que l’on continuera à changer les choses.

Amine

Tunis

E-magazine Kelmaghreb, Numero 8 (Novembre 2001)

vendredi 29 juillet 2005

La clè de ma vie

Ma mère me hait, mon père me hait, ma famille me hait, mes amis me haïssent, qui dans ce monde pourra m'aimer, personne bien sûr, à part une, je parle de toi chéri, de toi mon amour, mon ange, ma vie, et tout ce que tu voudras. Rien ne peut me satisfaire, sauf ta présence, ton soutient, ton amour. C'est l'unique personne capable de me faire sortir de ma solitude, de tuer mon chagrin, et de donner un sens à mes sentiments si amers. Je me sens fatigué de vivre, je me sens épuisé d'être, je me sens terriblement nostalgique, et pourtant, je sais, je sais que derrière se cache la clè de ma vie, qui saura - éspérons - me libérer de ma prison, et me donner le goût de la Vraie vie, et tu sais quoi, cette clè, c'est ton amour !

lundi 25 juillet 2005

La question qui se pose


Hiers, j'ai rencontré la meilleure amie au monde, Ma Solitude.
J'étais rvis de la revoir parce que ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue, ça fait environ 2 heures, ou plus.
Alors, je lui ai passé le bonjour, elle m'avait dit:"Salut mon ami, comment vas-tu?
- Bah... J'vais bien, auf que j'me sens parfois seul.
- Ne t'inquiète pas pas, je suis là, pour toi!
- Oh, merci! Tu m'as vraiment manqué!
- C'est gentil! Alors, où est-ce qu'on va aller?
- On peut aller chez moi pour causer un peu ensemble, tranquillement.
- OK, je suis d'accord."

Après, on était dans ma chambre, sur mon lit, dans le silence, que j'aime.
- "Alors, de quoi est-ce qu'on va parler? demanda Ma Solitude.
- J'ai pas d'idées spéciales, on pourra demander ça à Mon Coeur: Mon Coeur, de quoi est-ce que tu veux qu'on parle?
- Je ne sais plus, je suis un peu confus, il y a tant de choses que je veux en parler que je ne peux choisir la 1ère, peut-être qu'on aura une réponse de Ton Âme?
- OK, j'vais voir, alors Mon Âme?
- Oui, on va parler de toi bien sûre, de nous.
Ainsi, ce fut un petit silence, sa réponse était sans hésitation, rapide, contrairement à ce qu'on attendait.
- Mais, Mon Âme! De quoi est-ce que tu veux qu'on veux parle de moi?!
- Ah, mais là, c'est La question qui se pose!...

dimanche 17 juillet 2005

Pourquoi?

Pourquoi la mer touche la terre?
Pourquoi le ciel touche le sol?
Pourquoi la nuit touche le jour?
Pourquoi le nord touche le sud?
Pourquoi, ...?

Pourquoi mon nez ne peut toucher ton odeur?
... mes yeux ne peuvent toucher ton visage?
... mon coeur ne peut toucher ton âme?
... mes mains ne doivent tenir tes mains?.
..?

Ma confusion


Je me sens si proche de toi, si loin de vous. Je me sens très à l'aise à tes côtés, très déprimé aux vôtres. Je suis perdu, perdu dans l'inconnu, dans l'immortel infini. Existe-il dans cet univers un endroit où je pourrai me sentir bien, à mon aise, loin du monde. Je veux être près de toi, tu pourras être une partie de moi. Je sais, je rêve, c'est stupide, je me sens virtuel, un être sans pouvoir être, à moitié âme, et l'autre moitié est le vide qui sature mon coeur, un vide impitoyable, un énorme vide féroce, carnivore, qui ne cesse de dévorer mon coeur, mon coeur si faible qu'il ne peut contenir que du sang, du sang mort, périmé, noir. Commen peut-il contenir encore du sang et moi, depuis, mes yeux saignent , ils saignent depuis mon existance, or moi, je ne me sens avoir pu exister, je me sens nostalgique, exterminé du monde, loin de vous, si loin de vous, très loin, trop loin ...Pourquoi, pourquoi,..., pourquoi moi ?
Grand Dieu, est-tu encore là, là, à mes côtés, moi je me sens près de toi, si près que je n'ai guère pu imaginer, le monde est si cruel, le monde est méchant, sauvage. Je ne peux plus résister dans cette jungle pourri de gens. Et mes parents ?! J'en sais plus! Je suis dans la confusion, la plus dure des confusions, mon unique confusion, mon éternelle reflexion...

mardi 12 juillet 2005

QST de réflexion



Je me demande parfois pourquoi les gens haient les homosexuels, si c'est une qst de religion, la religion ne peut pas interdire l'amour. Certes elle interdit les rapport sexuels (sodomie, pipe) mais le côté fantasme sensuel, c'est 100% naturel, quoi de plus beau que d'être emporté dans un courant d'amour, se sentir léger, goûter au plaisir magique de notre émotion la plus merveilleuse. C'est curieux ! Oui, pourquoi les gens ne sont pas curieux ?! Au lieu de m'insulter bêtement, porquoi n'essayent-ils pas de me demander pourquoi j'aime ce que les filles aiment, ainsi, j'aurais expliqué ma vie.
Quand je vois les gays occidentaux vivre leur vie comme les autres, un sentiments de regret m'envahit, un certain chagrin m'occupe et une haine, incertaine cette fois, me perturbe. Je songe. Existe-il dans ce monde un lieu où je pourrai vivre heureux avec mon amour? Les humains comprendrons-t-ils un jour que je ne suis pas aussi différent d'eux comme ils le pensent encore? Que ma sexualité ne dois pas causer une rupture entre mon entourage et moi ? Dommage que Dieu est si aimable que chacun se croit le seul pouvoir obéir à ses ordres sacré. Moi, j'aime Dieu et je suis sûr que lui, il m'aime aussi, et vous qu'estce que vous en dîtes ?

lundi 11 juillet 2005

Enfin


Enfin, je suis tombé sur l'âme soeur, celui d'un garçon que je n'ai jamais imaginé être mon amoureux. C'est vraie que c'est luiqui m'a proposer d'aller plus loin tous les deux, mais j'étais déjà près depuis pas mal de temps, je vois chez lui le Charme avec un grand C, l'Amour et la Beauté. C'est ce qui me manquaient en fait, de la tendresse, et quoi de plus beau que l'amour dans ce monde ! C'est le plus fort sentiment qu'on puisse avoir et ressentir, c'est magique, et avec de la musique ça devient irrésistible !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

je t'aime chéri, je t'embrasse tré tré tré fort

jeudi 7 juillet 2005

Ma première expérience d'amour c'était à l'age de 16ans, avec un garçon de 18ans, que j'aimais au début comme un fou bien sûr, et vite on a rompu, aprce que le monde gay c'était nouveau pour moi, et j'ai du connaîte d'autres garçons dont un qui avais 17ans, et je dois avouer que ce dernier m'a changé ma vie. On a resté ensemble presque 1 ans, dont 6 mois en relation amoureuse. Au début, il me plaisais bcp, et lui aussi, c'était réciproque. Avec lui, j'ai connu mon 1er contact physique avec un homosexuel, et ce n'était pas sexuel, plutôt sensuel. Il m'a aidé à connaître le bien du mal et le mal du bien, vu qu'il est assez expérimenté pour ça. Ensuite, on a rompu, et oui ça finit toujours comme ça malheureusement, c'était de ma faute en fait, j'ai connu un garçon de mon age ou plutôt 9 mois plus jeune que moi, et c'est la meilleure personne que j'ai connu depuis ma naissance (à part ma famille bien sûr). Un seul problème, il est à 200Km de chez moi! Mais ça n'empêche qu'on a vécu des momens d'or ensemble, certains de joies et la pluspart de chagrins. Mais avec le temps je sentais que notre relation est plus virtuelle que réelle, on se renncontre que sur le tchat ou au téléphone, ça manque le contact physique, dont ,vite, j'ai senti le besoin.

Je me souviens parfaitement de la 1ère personne gay qu j'ai connu sur le net, c'était sur voilà.fr, il avait 22ans, et moi 15ans ! On a décidé de se voir, mais il m'a laissé tomber, peut-être car j'étais jeune ou bien pasrce que je ne lui plaisais pas physiquement, mais en tout cas, c'était une aventure dur pour, parce que depuis cette instant, je me suis rendu compte que j'aime les garçons, et que ce n'est pas une attirance sexuelle seulement.

Ma 1ère vie

J'avais 12 ans lorsque j'ai découvert que je suis homosexuel, c'était pas encore le choc de ma vie puisque ce n'était que de l'attirance sexuelle pour les garçons. Je savais que je suis pédé, mais ce que je ne savais pas encore c'était que je ne pourrais plus aimer les filles.Au début, je me sentais déprimé - même si je me sens encore déprimé mais c'était plus dur à l'époque-. Au début de mon adolescence, et comme tous les ados du monde, il devrait avoir quelque chose surlaquelle je me fantasme, pour mon cas c'était des garçons. Un "phénomène" que je n'acceptais pas et que je rejetais à chaque fois, mais c'était plus fort que moi... il fallais que je me masturbe. J'ai réussit à passer deux semaines sans me masturber, ni penser aux garçons, mais j'ai du retrouver mes habitudes. ... Et c'était comme ça pendant 2 ans, jusqu'à ce qu'un jour, au début de mes 15 ans, je découvre que je ne suis pas l'unique personne dans ce monde qui vit ce "mode de vie" insupportable. Et c'était grâce à Internet. Ainsi mon obsession a commencé.Je ne peux pas avoir d'autres occupations, parce que le Web représente pour moi ma seule échapatoire, surtout que je suis dans une société plutôt homophobe que tolérante, et mes amis gays je préfère les rencontrer sur le t'chat, car on se trouve plus à l'abrit des homophobes.