samedi 22 décembre 2007

Irraisonnable

C'est comme si je n'étais pas là, je n'existais pas. Tout le monde pourtant était présent ! Je ne comprenais pas l'histoire, mais on avait l'air de tout avoir compris, on savait la cause de sa présence ! La foule était comme toujours grande, mais moi je ne regardais que les pas des gens, chacun avait une trajectoire, un chemin. Le mien j'ai oublié de le tracer ; à vrai dire, je le faisais exprès. Et je ne savais pas pourquoi fallait-il suivre son chemin ! De toute manière, la fin ne m'intéressait pas tant que le début. Je voulais juste faire un arrêt sur images, me détendre et écouter le silence !


Parfois on est obligé de se laisser aller avec la foule, vers la fin. Et cette fin ! Elle n'a jamais existé ; la fin n'a tout simplement pas une fin et c'est le début d'une autre fin, et ça me perturbe ! Pourquoi la cherche-t-on ? Ce trou noir dans notre illusion … Le désir, l'envie, le but, tout serait sans sens alors ! Aimer serait-il une manière d'oublier la fin ? Et fallait-il encore chercher à l'oublier sans amour ? L'âme inerte, neutre, froide, noire existerait-elle ? Pourquoi a-t-on besoin de tout savoir sur la fin alors qu'on ignore le présent ? La fin serait-elle plus importante que le début ? Alors que pour aimer il ne fallait que penser au présent ! Est-ce l'exception ? Et moi qui pensais le contraire !


lundi 22 octobre 2007

J’aimerais faire quelques confidences à moi-même vu que j’ai tellement de choses qui me perturbent en ce moment que je ne pourrais faire autre chose que d’y penser.

Tout d’abord, ce qui devrait être le plus marquant, c’est que depuis exactement huit semaines je me faisais la même idée torride ; celle de ne plus jamais te revoir. Je croyais pouvoir t’oublier et m’intéresser à autres choses. Mais, ce qui est du plus naturel, j’ai échoué ! Comment faire alors pour me réconcilier et reconsolider mes sentiments ? Je suis inquiet à cause de ce que je suis obligé de subir comme conséquence, j’aurais préféré ne pas t’avoir rencontré ! Si toi tu peux contrôler ton cœur aussi inconsciemment, le mien c’est lui qui me contrôle. A chaque fois que je pense à toi j’ai vite toutes les images de nos souvenirs devant moi comme si j’y vivais une seconde fois ! et je ne peux pas m’en passer sans avoir au moins retenu mes larmes, toujours avec cette même sensation de douleur interne, une douleur qui nous promet mais disparaît aussitôt. Tellement lassé d’attendre, mais éternellement avide de revivre mon bonheur avec toi, je n’ai plus devant moi que l’aventure ; j’aimerais me perdre dans le monde des humains …

C’est vrai que écrire est une manière de vivre, et revivre entre autre le passé, et l’avenir lui on l’imagine entre ses lignes. On se le narre à chaque fois qu’on termine une phrase. Et les mots ne prendront de valeurs que si elles porteront à la fois un bout du passé et un autre du futur, comme si pour déguster le présent il faut de ces deux ingrédients et que pour vivre il faut connaître ce qui est déjà mort et ce qui va naître. Mais parfois on regrette le passer, et pourtant on aimerait que notre futur soit notre passé. On s’oppose au temps et on prie pour que ça se rebrousse. Un fait commun bien que ce n’est pas évident, mais le plus beau c’est ce petit sentiment de bonheur qu’on éprouve au moment où on se croit pouvoir réaliser son rêve juste après avoir fermé ses yeux, et on se dit qu’un simple clin d’œil nous sépare du bonheur grand désiré !

vendredi 19 octobre 2007


Et c'est toujours avec cette même intention que je me sens seul en train de disparaître et que mon corps se désintègre et ma peau frissonne avec toute la force qu'elle avait. Une intention qui vient me proposer le dilemme de la vie, le remède d'une pensée …

Parfois c'est autour de cette pensée que ma vie tourne et elle continue pourtant à tourner comme si le dilemme n'est qu'un rêve insaisissable, une alternative à laisser ! Je ne m'imagine plus être cette personne réelle mais plutôt le spectre de moi-même, l'esprit même des mes pensées, l'incarnation d'une méditation !

Je ferme mes yeux et je me dis que peut être je n’existe pas, ou plutôt, je me dis «… et si seulement je n’existais pas ! ». Un regret aigre me rappelle le goût saumâtre de la vie ; le goût d’un malaise, d’une fatigue infinie et d’impuissance. Un désir profond me tente pour disparaître et s’éclipser pour jamais, comme si j’avais honte de mon existence.


dimanche 9 septembre 2007

Un air tordu

Il était frais comme si je savourais une lueur douce et froide venant de son cœur que je sentais désormais battre à la même cadence que le mien ... comme par hasard. L'air matinal circulait entre nos doigts soudés par la sueur et une force étrange mais excitante nous encollait l'un sur l'autre ... comme par instinct ! Un chan familier et obscur d'un sifflement romantique, d'un son d'amour et d'un rêve étrange; J'étais dans un équilibre parfait, entre un sable froid et humide et un corps tiède, et mes yeux limpides me forçaient à dormir dans ses bras. Ses mains arrosaient tant ma peau que mes profondeurs. Il comblait le puits de solitude que je supportais depuis toujours.
J'ai tenu ses deux mains, j'ai regardé ses yeux et on s'est dit "Je t'aime !". Une vibration celtique m'avait fait échapper un sourire d'inquiétude en contemplant ses yeux. Je me suis dit que je ne pourrais peut être plus vivre sans lui, que ma dépendance serait douloureuse et que ma deuxième vie risquerait de mal démarrer. La réalité s'est exposée devant moi par moment. J'étais mort d'inquiétude et frustré. Il était devant moi, je le touchais encore et encore, je le regardais continuellement, je lui parlais, il me parlait, je pouvais sentir ses caresses... Alors pourquoi ce moment doit-il mal finir tout de même !!! Je ne pouvais arrêter de pleurer malgré moi, et lui il me tenait avec ses bras et me demandait de me contrôler. Mes larmes étaient hors de mes contrôles et moi je savourais les goûtes qui tombaient sur sa peau comme si elles étaient mes meilleures amies! Mon besoin de pleurer s'amplifiait à fur et à mesure qu'on quittait la plage au point que j'ai cru que c'était devenu incontrôlable ! Je n'ai jamais eu une telle expérience, d'ailleurs avant, je doutais des mes sentiments envers lui. Maintenant il est parti, et probablement pour toujours.

samedi 25 août 2007


Une belle dance de cœurs chaleureux et ouverts … j'étais d'une humeur joyeuse et lui il se laissait faire … je n'ai pas hésité à m'emparer de son âme pour quelques instants !

La musique rimait bien, et moi j'étais inconscient de mon état utopique. Je n'ai pas cherché, au contraire, à comprendre ce qui me prenait; je ne trouvais pas la peine d'un tel effort.

J'ai enfin retrouvé cette sensation de rêve réel, d'une vie irréelle, dans un monde à part ! J'étais heureux et je ne pouvais ouvrir mes yeux; j'avais peur de mettre fin à mon rêve.

Le temps passe et je sentais à peine le corps que je portais et je commençais à penser aux minutes qui vont suivre et mettre fin à mon précieux et cher présent. Je me suis serré contre lui et je ne voulais relâcher mes bras !

mercredi 25 juillet 2007

Existe-il un moyen pour me sentir mieux dans cette galerie de mensonges et de doute ?!

La vie est-elle celle qui me dérange ou bien suis-je un inconnu à moi-même, un pauvre inconnu qui a dérivé de la route de l'indépendance ? Je me regarde et je me demande inconsciemment d'où vient ce corps qui me porte ? Et je n'attendais pas la réponse car j'étais conscient, par contre, qu'il n'y en a pas ! Une certitude que je m'avouais en toute franchise, ne laissant que mon malaise s'élever. La plage de questions absurdes qui me perturbe à chaque fois que je pense à moi s'oppose à mes désirs ; mon désir à avancer, mon désir à aimer. En contre partie, une terrible lassitude, une passivité maladive me contre attaque, ne laissant derrière elle que l’ombre insaisissable de mon rêve.

samedi 14 juillet 2007

Entre hier et demain ...

Il me fallait beaucoup de temps avant de décider, enfin, de me laisser fouiller dans mes sentiments, avec ce besoin qui me pousse à m'approcher du moi obscure. Je viens de passer la période la plus délicate de toute ma vie. Toujours inconscient de ma réussite, je n’ai pas saisi le sens de ce voyage. Ile me manque quelque chose !

Aujourd'hui j'ai passé le soir en compagnie d'un ami, que depuis peu j'ai envie de le voir, de l'entendre parler et d'être avec lui. Et comme souvent, on n’est jamais sûr ! Alors je prends mes tendances à la légère et j'essaie de ne pas trop y penser, au moins pour ce soir. J'ai aussi pris contact avec deux garçons qui ont marqué ma vie, j'ai tant écrit à propos d'eux ici, mais je préfère ne pas m'en rappeler sinon je ne vais pas lâcher le clavier cette nuit !

Après mon bac s'ouvre un autre univers devant moi et je ne vais plus penser à ce qui va se passer pour chaque journée. Mes pensées se concentreront désormais sur mon avenir. La première année médecine m'attendrait, probablement, l'année prochaine. Je me suis promis de travailler avec tout mon potentiel et de savoir distinguer mes priorités. Un vrai challenge pour une vie meilleure. Après, je choisirais peut être le rose comme couleur de fond pour mon blog :-P

vendredi 18 mai 2007


Il ne me reste que trois semaines avant mon bac. Je sens comme si c'était des mois pas des semaines. Encore inconscient de cet engagement avec moi-même, je n'ai pas envie de combattre cette réalité, de prendre une position claire. Je veux laisser la chance prendre les décisions à ma place.
Une sorte de peine qui ne me fait pas mal, mais qui m'occupe ; une émotion ou plutôt un malaise incertain. Mes inspirations se noient, ma sensibilité décroit, mes rêves s'envolent et ma souffrance, elle, résonne ! Je ne vois plus cet amour qui a toujours existé en moi, des moments de latence, passifs et le maladroit que je fus est devenu un air dense et froid. Je veux briser la glace qui encercle mon cœur, goûter à un plaisir, me laisser aller, me réveiller de ce rêve qu'on appelle la réalité. La routine des examens ravage mes tendances, m'emprisonne et m'attache au mur de l'esclavage.

mercredi 14 mars 2007

J’ai réussit à l’oublié, enfin… je pense ! Je ne l’ai pas vu depuis trois longues semaines. La dernière fois où je l’ai vu, il était à des dizaines de mètres de moi ! C’était très dur comme moment, le fait de le voir sans pourvoir apercevoir son visage, son regard me manque plus que tout en ce moment ! Et je me dis que j’ai pu l’oublié ! Je ne le saurais jamais, songe-je. Je ne suis pas assez fort pour me contrôler. La faiblesse est la tumeur qui se génère dans mon cœur. Elle est ma peur et ma frayeur. La beauté de ces dessins me grise. Et je croyais à une loyauté, celle d’une empreinte… Belles créatures ! Magiques, d’un air qui me fait perdre la tête. Ma patience se nourrit de mes larmes, les quelques que je verse lourdement au décompte de mon cœur.

Je ne sais plus où je suis avec l’histoire de ma vie que je me racontais depuis toujours. Cette empreinte, désormais grêlée en moi, m’appelle vers ma grisaille ! Fané est l’espoir d’une existence et moroses ces mots “en prose”. Mélancolie infinie que je ne peux justifier. J’ai peur de ce qui me réserve cet avenir, damné ! Pourtant l’amour me contredit, pieusement, m’appelant, pense-t-il, à mon secours.

dimanche 11 février 2007

Un moment de plaisir


Chaud, le son de ton salut, vibrant, ainsi, lumière...couleur de tes paroles. Un cauchemar de bonheur, illusion réelle et espoir enterré. Moment de magie et de solitude, instant d’or et de peine, mon corps frissonnant et mon cœur altéré.

Pourquoi toute cette histoire ? Pour un simple humain ? J’ai à peine senti mon vide se remplir et te voilà, sorti de nulle part, débouchant mes veines et me rappelant à chaque fois que tu es le seul à pourvoir me rendre la vie.

Tu as su garder un calme et un sourire devant l’instinct de mes intensions. Quel charme obstiné ; humeur du jour à la lueur acharnée tu me fais ! Tu me pousses à vivre dans mon inconscience, ne voyant que ton visage pur à mes côtés m’arrosant de souffrance. Je déguste ton parfum… saveur limpide. Je passe, discrètement, ma main sur la soie de ta couronne, tu me regardes et tu me souris, et moi je ne sens plus mon cœur… victime d’un moment de plaisir !

samedi 13 janvier 2007

un nouveau sentiment


A chaque fois que je le vois, je me sens de plus en plus dépendant. Mais cette fois, j’ai eu un autre sentiment :

Il était comme d’habitude, beau et souriant, mais ce qui me plait le plus chez lui c’est plutôt son côté simple, détendu. Il a cette structure humaine parfaite et cette simplicité idéale dont tout le monde rêve. Il m’a vu, il est venu me dire bonjour et rester près de moi. Pour tout résumer, j’étais au paradis ! Après, j’ai su quelque chose qui risque, peut-être, de bouleverser ma vie. Tout d’abord, je signal qu’il ne connaît presque rien sur moi, à part mon prénom et mon lycée. Ce matin, au bus, on était ensemble et lui il était tout juste à mes côtés me laissant respirer son parfum. Mais il ne pourra rien douter sur mes « intensions », je fais de mon mieux pour que ça reste entre moi et … moi tout seul. Et c’étais là que au cours de notre conversation que j’ai compris le secret qui le maintient tout aussi parfait et simple. Fidèle à Dieu saurais-je dire. J’étais au départ heurté par les nombreuses images générées par ce fait. Le premier bien sûr était la chance anodine, voire nulle que j’ai. Cependant, et bizarrement, je ne me suis pas occupé à y songer beaucoup ; depuis mon enfance, mes seules croyances étaient l’art, la beauté de la nature et l’effet de l’amour. Ainsi, en prenant ces trois éléments comme la base de ma vie j’ai pu remplir un certain vide en moi pour répondre à l’absurdité de mon existence. J’ai commencé alors à haïr tout ce qui s’oppose à ma religion à moi et j’étais en quelque sorte l’athée qui cherchait à croire en quelque chose qui pourrait combler son vide et éteindre la flamme des ses haines. Ce matin, j’ai vu la religion dans toute sa beauté, avec l’amour qu’elle pourrait contenir et la perfection d’une poésie sacrée. J’étais certainement sous l’effet de l’amour que j’ai pour lui et le choque que j’ai eu en recevant cette information qui répondait, malheureusement, à la question qui me tracassait depuis des mois.

Je suis en fin de compte la seule victime de mon esprit. J’ai fait confiance à mon instinct et me voilà encore ignoré par mon destin, c’est comme si ma vie n’a jamais existé. Je me suis senti tellement très bas que j’ai pensé que si je mourrais à cet instant personne ne remarquera mon absence. Et c’est à cet instant précis que j’ai vu en lui la seule personne qui pourrait me sauver et me guider pour commencer cette nouvelle vie que j’entends m’appeler depuis le matin. Je pense ainsi être son ami, je lui révélerai mes sentiments, tôt ou tard il saura tout sur moi, après tout c’est mon objectif ultime, le plus important c’est de ne pas le perdre car je vois en lui mon idéal.

mercredi 10 janvier 2007

Aujourd’hui, j’ai réussi à m’approcher de lui et à lui parler. C’était un grand exploit et de grandes émotions. J’étais pris par le courant magique qu’il laissait s’écouler à fur et à mesure qu’il parlait. Il avait le plus beau sourire de ce monde et le plus beau regard. Par moment, l’émotion m’absorbait lentement, doucement. Mais j’étais présent à ses côtés en train de parler à ces yeux « phébusiens » et à écouter ces mots d’Éros. Un plaisir qui n’a duré que quelques instants.

Cependant, j’étais mort de confusion. Pourrais-je enfin le lui dire ??? J’étais là, immobile, cherchant un moyen suffisamment simple pour engager un autre type de conversation. J’avais peur, et j’ai encore cette sensation de crainte en moi qui m’empêche de réfléchir.

Maintenant je me trouve dans un désordre atroce et mes pensées se bousculent insupportablement. Demain je vais le revoir le matin et je ne veux pas perdre une deuxième chance. Ainsi j’ai deux situations qui se présentent devant moi : désespéré je dois réagir car je ne peux continuer comme ça, à le voir chaque matin en me forçant à ne plus l’aimer ; alors, la première, qui me paraît la plus improbable, se résume en laissant tout tomber, l’oublier et passer à autre chose. Mais c’est fou !! Je ne peux pas !! J’ai donc en réalité un seul choix. Je vais me retrouver à nouveau à face à mes « phobies » et je dois trouver une issue pour lui révéler mes sentiments, une certaine légère introduction histoire de m’assurer (ou presque) qu’il n’ira pas raconter à tout le monde ce que je venais de lui dire ou bien pour qu’il n’aurait pas le choc de sa vie. Mais j’ai toujours en moi cette petite phrase qui me dit « et si ça se passera mal ?». Dans ce cas, une vie nouvelle commencerait, certainement moins intéressante que la précédente.