mardi 26 décembre 2006

Nouvel inconnu


Depuis un mois, mes pensées se refugient chez un étranger. Et moi, tristement, j'ignorais que l'amour est en train d'emparer mon cœur, le pauvre, il venait tout juste de quitter le monde des âmes en péril.
Chaque jour, je sorts dans l'espoir de croiser la vie sortir de chez elle.
Aujourd'hui, je l'ai vu. Il était beau. Je voulais lui parler à tout prix, mais j'ai toujours eu peur de le faire. "Je ne dois pas, c'est dangereux". C'est comme si j'allais commettre un crime. Lorsque je le vois, je ne pense qu'à une seule chose: regarder ses yeux. Mais l'intensité de la chose m'oblige à rester sagement dans ma place, le laisser partir, ignorant l'existence d'un être mourant à cause de lui.
La confusion m'obsède, mais je suis persuadé que je ne pourrai m'en remettre que si je lui révèle tout ce que je ressens. La peur est toujours là, mais ça vaut la peine, peut être, d'essayer, car je ne peux plus vivre là où je suis.

dimanche 3 décembre 2006

Asthénie

Je n'ai pas écrit depuis quelques mois, et résumer cette période en quelques lignes c'est injuste. D'abord, j'ai étais en relation avec un garçon, et on a vite rompu, c'était à cause de divers choses dont mon malaise qui me poussait à l'ignorer parfois, alors je l'avoue, j'étais injuste avec toi, je suis désolé ! Pendant les derniers jours de ma relation, j'ai souvent vu les choses très compliquées, je n’ai pas hésité à craquer lorsque je suis seul, et rêver comme je l'ai toujours fait.

Je vais tout de même sauter ces jours pénibles, pour parler de ceux qui me sont plus pénibles et que je vis en ce moment précis !

Mon lycée me torture et me fait souffrir, ce n'est pas à cause des devoirs, mais à cause d'une chose incroyablement féroce; il y a deux jours, j'ai senti mon corps vibrer lorsque le garçon que je trouve le plus canon du lycée m'a à peine touché le dos par simple contact au moment de l'entrée des classes. A ce moment j'ai perdu toutes mes facultés, j'étais incapable de parler pendant quelques temps, juste le temps qui me fallait pour savourer cette étincelle qui venait de naître en moi... et je l'observais quitter le couloir sans même sentir ma présence. Après, c'était le cauchemar habituel. Le lendemain, une autre étincelle a vu le jour en moi à cause d'un sourire splendidement amour que m'avait adressé un autre garçon, tout aussi charmant que le premier, et qui est resté, cette fois-ci, gravé en moi, avec son image divine, ses sensations fantastiques et sa portée diaboliquement exaltante ! Beau, plaisant, gracieux... oui, mais mon indifférence obligée m’enterre au fond de mes misérables pensées accablées par un besoin dont je ne peu prendre le contrôle !

jeudi 5 octobre 2006

Le son de ma vie



Ma vie a toujours été une chanson triste, le doux son de la guitare, tel faisait mon coeur. et je ne faisais qu'écouter le battement de ma guitare et les ondes de mon violent. Je ne peux vivre que dans ce monde que j'ai créé malgré moi, vivre entouré de mon propre artiste, mon propre acteur, mon unique chanson en boucle jusqu'à la fin, la même piste; la même peur, solitude et mélancolie .
Un classique "je t'aime" s'intitulait ma chanson. A chaque instant je me trouve condamné à chanter et ma guitare jouait sans s'arrêter. Ses cordes deviennent fragiles à force de vibrer aux rimes de ma voie , sèche et amère.
Je me tiens à peine éveillé. Triste chanson, douceur de guitare, tel est le son de ma vie.

lundi 25 septembre 2006


Dessin d'amour et de chagrin et ce velours sur ma peau qui va et vient et le jour du lendemain disparaîtra en vain. Mais ma tête, elle, a tout conservé. Bientôt je ne verrai plus le blanc et je serai condamné à vivre en moi-même encore un moment. Ma vie ne m'a jamais appartenu. Hélas. On m'a pris mes pouvoirs le jour où j'ai mis les pieds sur Terre, le jour où j'ai cessé de courir nu.
"Désormais" m'a-t-on dit, "Tu a des amis... et les voici, tes amis.".
J’ai dis "je t'aime" à la personne qui ne pourra jamais être mon ami et je résiste... il faut que je me réserve. Si ma vie avait un sens à ce moment là, ça aurait été le défunt. Disparaître est le meilleur moyen pour apparaître, songe-je. Et je n’avais pas tors. J'ai pensé à ça plusieurs fois, je l'avoue, je suis stupide, mais pourquoi ne pas l'être ? J'ai tant attendu de cette vie mais j'ai rien obtenu.  J'attends, toujours, la réponse de mon destin.

mercredi 13 septembre 2006

Amour, peur et faiblesse


Deux jours, deux jours uniquement me séparent de ce que je hais le plus... le lycée et ses lycéens ! En plus je serai en terminal !

Ma tête explosera tôt ou tard à cause de la pression qu'on m'exerce et j'ai tellement de pensées que je ne peux me reposer.

Est-elle l’angoisse? me demande-je.

Un peu c'est sûr mais pas pour autant; ces deux dernières semaines étaient les plus spéciales de toute ma vie, j'ai connu plein de monde et plein de chose. Ma vie n'est certainement plus comme avant; je me sens plus perturbé moins en forme. Je suis au moins comme je l'étais avant et comme on me l'a toujours dit ... triste. Quatre consonnes et deux voyelles. Comment pourrais-je me comprendre sans passer par ces six lettres ?!

Pourquoi la vie n'aurait-elle pas un sens plus clair ??? Et la mort une image moins affreuse ???

Pourrais-je faire confiance à mon destin ??? Confier mes secrets à mon Dieu ???

Quand est-ce que je pourrais tout voir en clair et vivre en paix avec moi-même ???

Le temps, ah le temps !!! Quand ça passe sans ma conscience, j'ai peur et je pleur quand ça passe mal, le temps. Je déteste attendre et je déteste bouger. Je veux tout savoir et tout faire d'un coup, mais j'en suis incapable, c'est peut-être ça qui secoue ma tête et agite mes pensées.

mardi 29 août 2006

Encore ...


Véritable labyrinthe la vie; on se croit à peine suivre la bonne voie qu'un autre plus ambigu, paraît-il, nous détourne !

J'étais comme d'habitude, revenu chez moi à vélo, que j'ai rencontré la fin de mon bon chemin que je venais juste de le savourer...

Il était beau...

Des regards et des regards étaient échangés inconsciemment. J'ai faillit sourire à cette instant que je croyais encore loin pour être vécu à mon âge, mais le doute et le courage n'étaient pas de bons amis. Si la faiblesse qui m'a toujours habité infecte ma confiance, l'instant féerique de cette rencontre particulière m'empêchait au moins de reculer, gagnant ainsi mon assurance et mon credo. Il était comme un dieu devant moi, m'appelant à mon destin, je l'écoutais, j'ai obéit à ses ordres, il m'appelle, il m'appelle...

Je ne sentais que mon cœur, mes jambes ne m'écoutaient plus, m'a tête non plus. J'étais dépourvu de tous mes sens; on vient de m’enlever mon corps et mon âme. J'ai pu enfin sentir ma tête bruler, mes jambes troubler et mon cœur battre plus fort que jamais.

Je le regardais de plus près, et je lui ai parlé.

vendredi 25 août 2006

Réponse pour "Sup'Comian boy"


Tu vois les choses tellement simples parce que tu es peut-être hétéro, hétéro gay-friendly on va dire, mais si je me cache comme tu l’as bien dit, c'est qu'il y a une cause qui m'oblige à le faire, qui dans ce monde préfère le placard et rejette son jardin? La réponse est si simple qu'elle paraît évidente et banale, tout le monde essaie d'exister, tout le monde essaie de vivre. Mais ce que tu l'ignores peut-être c'est tout le monde n'est comme tout le monde.

J'ai pas choisi le silence, c'est lui qui me court après depuis le jour où j'ai découvert tout ce bordel, le jour où j'ai découvert qu'il existe du monde qui me hait au point de jouir en me regardant mourir lentement, car je n'ai pas "obéit" à leurs lois, à leur société et à la religion de chacun d'eux.

Comment pourrais-je me confier à quelqu'un qui est malgré moi un ennemi, comment attendre de quelqu'un de l'aide alors qu'il maudit mon existence.

J'ai trop de haine en moi que j'arrive à peine à écrire ces mots, si j'ai connu quelques hétéros tolérants c’est parce que j'avais de la chance, et pourtant j'en ai pas assez. Lorsque je pense à ma mère et à mon père qui rêvaient depuis toujours d'avoir de petits enfants de leurs fils bien aimé qui ont tout sacrifié pour qu'il grandisse sans difficulté et devienne un vrai homme comme son père. Cet homme j'aimerai le devenir un jour sans doute, mais il aura quelque chose de différent des autres hommes. Il aurait accepté de vivre la vie des autres pour être lui même un jour.

lundi 21 août 2006

"J'ai encore fais ce rêve étrange..."



J’ai déjà vécu ce moment ! un moment où je suis avec toi ; encastré dans ton corps.

Je savourais cette instant de merveilleuses sensations , surtout le moment où ma main quittait paisiblement ton visage pour me retrouver sur mon lit tout seul pendant la nuit.

Désespoir…

AH !!!

J’essaie d’attraper le sommeil pour retrouver mon amour angélique, me réfugier près de lui. Mais c’est trop tard ! Ah je me sens à l’envers !

Je passe tout le matin dans mon rêve. Je pense à cette personne que j’ai vue, et que j’ai tant désirée. Tu étais beau dans mon rêve, plus beau que je ne t’imaginais dans l’être dans la vraie vie. Et je t’embrassais si délicatement et amoureusement. Tu me désirais, tu me cherchais et tu m’as eu. Je t’ai eu.

Tu avais encore cette inquiétude que je détestais en toi, pourquoi tu me fais tant souffrir même en m’embrassant dans mes rêves ?!


jeudi 17 août 2006

Je t'entends me parler de cette façon protectrice. Je n’ai jamais senti ton absence ni ton silence… Tu es le seul qui m’écoutes, l’unique qui me comprends, le rare qui m’aimes.

Et moi ici, devant toi, tu me dois beaucoup, je sais, mais je pense que ta patience, ton amour et ton pardon sont bien présents, et ça me donne de l’espoir, de l’énergie et le goût de vivre.

J’ai de la chance je sais, de t’avoir pour confident parce que j’ai besoin de croire en quelqu’un, et là je t’ai choisi TOI pas d’autres, uniquement toi, ma confiance et ma croyance en toi sont illimitées.

Je continuerai à être ton fidèle quelques soient les conditions … mon Dieu.

mercredi 12 juillet 2006

Silence ! C’est mieux ?

« Allez, on va sortir en famille ! » me disait maman.

En voiture… je me sens bien, l’air est frais et les rues sont pleines de… garçons. Mon Dieu ! Je dois me contrôler au maximum, ma mère me soupçonne déjà !! J’évite de fixer les garçons attirants trop longtemps du regard et si je ne remarque pas les belles filles, alors là ça commence à générer des questions, des questions que je déteste et qui me font craquer parfois malgré leur banalité. Et je me force à garder en moi ce que je n’ose avouer en présence de mes parents, ma petite sœur, mes cousins, mes cousines, mes tantes, mes oncles ou même de la plupart de mes amis, les meilleurs !

Et j’ai découvert récemment un talent caché, et je pense que tous les gays devrais en posséder. Il s’agit de remarquer les gays du premier regard, si j’ai des doutes sur quelqu’un alors il y a de fortes chances qu’il l’est. C’est drôle comme talent mais ça me perturbe, car si je découvre un ou plusieurs gays dans la rue, surtout que je suis en compagnie d’un ami, disons homophobe, ou de mes parents, et que ce ou ces gays de même me soupçonnent alors là on pourrait dire que je suis mal, mal dans ma peau car l’envie d’être avec eux me dérange. C’est comme hier, j’ai vu deux garçons, un beau minet au regard attirant avec un autre garçon probablement de son âge assis tous les deux dans un café bord de la rue. A mon arrivée, avec ma mère encore en voiture j’ai croisé son regard, et lui aussi d’ailleurs, il est gay j’en suis certain et il ne m’a pas quitté du regard car je le regardais encore du rétroviseur tandis que maman cherchait un endroit pour garer la voiture (Ouuff !!). Mais l’histoire s’arrête là, malheureusement ! Pas de chance cette fois. Mais il en aura d’autres c’est sûr, l’été vient de commencer en tout cas, et les garçons gays j’en connais pas mal, mais c’est comme une obsession chez moi : je dois en connaître plus, c’est normal pour un jeune homo de 18 ans, non ?

Dans mon cartier mes amis commencent, à ma plus grande crainte, à avoir des doutes sur mon soit disant « identité sexuelle » comme si cela est nécessaire ou bien fondamentale ! Je sais que parfois, lorsque je me sens bien à mon aise, des gestes soupçonneuses m’échappent ; un truc avec la main, un accent etc. Mais j’y suis pour rien, je suis comme ça. Et ce moment d’aise se transforme en questionnaire ou plutôt en un interrogatoire que je dois traverser avec prudence car si j’échoue à la moindre de leurs questions je serais condamné à ne plus sortir de ma chambre.

Au début, j’avais du talent, mais aujourd’hui je commence à en avoir marre ! J’attends le jour où je pourrais parler à ma mère du garçon qui me plait et entendre ses conseils, ses conseils qui ne tournent actuellement qu’à propos des filles et ça m’agasse !!! J’attends aussi le jour où je pourrais sortir avec mon amoureux ensemble tous les deux traversant les rues main dans la main comme le font tous les amoureux du monde.

J'aime regarder son visage, assis devant sa tasse de café, silencieux, me souriant. Il devrait avoir mon âge, j'imagine. Il est doux et calme, m'échange enfin le regard tout en gardant son beau sourire! Et je suis envahi par une vague d'émotions magiques. Je me suis senti, pour un instant, capable de sauter dix mètres ou même de voler. C'était trop beau à vivre. Et lui avec ce sourire il me donne de l'envie. Et là, j'ai cette crainte familière. Pourvu qu'il ne soit pas hétéro, mon Dieu !!!
Il a l'air tout à fait sûr de lui, calme et en bonne humeur, c'est comme ça tous les jours que je le croise dans la même rue. Il a du charme, un charme intense que je ne peux décrire. Je me suis rendu compte que j'étais sous l'effet d'un coup de foudre, un coup de foudre "récent"!
Certes à cause de sa beauté; ses yeux me font fondre et son sourire me réduit en poudre, et ses lèvres, j'en ai jamais vu d'aussi belles, secret de son petit sourire angélique et magique!
Et je m'imagine déjà avec lui, ensembles dans un endroit calme, tous les deux en train de partager des moments de tendresse et d'amour, avec lui et sans personne d'autre, m'allongeant, la tête sur son épaule l'écoutant parler et rêver, lui serrant la main, caressant le visage et je le serre contre moi avec envie et sensualité...
Et je ne quitte cette rue qu'à la tombée de la nuit ou bien lorsqu'il s'en aille sans que je ne le remarque. Mais je sens, en tout fond de moi, qu'il est peut-être ce que j'ai toujours cherché, mon destin.

jeudi 29 juin 2006



















Je n’ai pas le génie de Baudelaire pour décrire le noir qui est en moi ni le talent de Zola pour immortaliser le visage que j'ai de toi, mais je peux une chose, j'ai l'âme prête pour toi, le cœur vibrant, criant de toutes ses forces qu'il te chérira pour l'éternité, et moi là comme ce soldat malheureux craignant le début de la guerre j'ai peur. Faible et fatigué toujours à cause de mon destin. Et mes sentiments se bousculent, car j'ai hâte de vivre. Je t'imagine capable de me rendre heureux, plein de tendresse et d'amour, comme si tu le feras pour l'élu(e) de ton cœur. Je m'imagine à tes côtés sentir le teint de ton visage et les battements de ton cœur, comme jusqu'au levé du soleil.

dimanche 25 juin 2006

Encore quelques jours avant son départ, j'ai hâte de la voir, elle me manque et elle me manquera encore plus pendant cet été. C'est ma meilleure amie, la meilleure de tous (enfin c'est ce que je pense). C'est elle qui partage toujours mes idées surtout...ce qui concerne les garçons! Les jours qui passent sans pouvoir lui parler durent des années. Je ne veux pas qu'elle parte, j'ai encore besoin d'elle, étant dans ces conditions, dans un chagrin d'amour, pris par le piège de mon destin.
Je lui présenterai mes nouveaux amis avant son départ, elle en sera ravie, et eux aussi, moi je me sentirai encore mieux, d'avoir rassemblé mes quelques amis et parlé ensemble.

samedi 10 juin 2006

Mirage, ce que je pense, un beau mirage qui me fait goûter à ce paradis dont je rêve, au moins. J'en suis conscient et je ne veux pas qu’il s’en aille ce mirage, j'y tiens, il est mon secours en attendant le crépuscule.
L'image des oiseaux - à la fin de la journée en pleine forme et en pleine joie; heureux de leur destin en plein ciel et plein d'amis - nourrisse mes larmes! Et j'ai "encore fait ce rêve étrange d'une" personne douce comme l'ange d'un frais matin en paix. Il m'agasse, me rappellant ce dont j'ai envie là tout de suite et perturbant mes pensées.
Et la journée passe, "ainsi soit-elle".

samedi 27 mai 2006

Fil d'Ariane

Je tiens toujours à mon fil d'Ariane et j'y crois encore, à ce moment grand attendu.
Amour et peur, deux termes familiers, l'amour c'est le désir, la peur c'est le véritable désir.
Ma vie coule entre ces deux mots et j'ai la gorge qui se resserre, la vue qui se trouble et j'ignore ce que je suis censé faire! A une âme en pierre, suis-je confronté? Et là j'ai peur! Devant sa stupeur, il a peur.
Je me laisse, comme mon habitude, faire. Et je refuse de lui obéir car je l'aime, et si je le perds, ma vie sera à l'envers, je mourrai et je m'enterrerai au centre de la terre. Peut-être que je déclarerais la guerre, à mes sentiments amers, le jour où je verrais tout clair, et la poussière ici sur mon cœur laisserais place à la foi et à la prière.

samedi 20 mai 2006

J'étais excité, sur-excité! Avec l'envie intense de m'approcher de toi et de sentir ton visage en face. Et là, mes lèvres commencèrent à remuer...
"J'aimerais te prendre en photo", dirais-je.
Et la "star" de ma vie n'a pas hesité d'accepté, elle était au contraire; "enchantée".
J'ai adoré ce cliché, même si je n'ai pas encore reçu la photo, ta position m'est toujours fixe dans les yeux, et je la vois encore, avec la même beauté, avec le même délice,... le même espoire.

vendredi 28 avril 2006

Souviens-toi

Tant de fois j'ai essayé et tant de fois j'ai espéré, tu étais comme quelqu'un qui n'appartenais pas à ce monde et je me demandais si je suis capable de te convaincre de partager le mien et là tu t'enfuis comme un échappé.
Je me perds dans mes souvenirs, les quelques que j'ai pus passer en ta compagnie comme quoi on était proche. Et c'est faux! On l'a jamais était.
Tu ne l’as jamais voulu.
Et ce "non" que je t'imaginais me dire si je reviens te proposer la même chose depuis sept mois, aurai-je, enfin j'espère, mal à te comprendre?
Je crains que tu m'avais menti à propos de toi, que tu inventais tout ce que tu me disais. Une vérité que je n'accepterai jamais, je me sentirai humilié, trahi par la personne que j'aime et que j'aimerai encore plus fort, malgré moi!

lundi 17 avril 2006


Quel embarras! C'est comme si j'étais seul au monde, affronté à cet horrible instant de malaise !!! Une seule chose m'était prioritaire: je veux rentrer chez-moi, je veux être seul dans ma chambre et pouvoir réviser les choses à ma manière !!!

Bon, c'était un simple quiproquo, mais "simple", vu par les autres, pour moi c'était funeste !!!

Au début, c'était la confusion absolue! Et le besoin de crier. Puis, j'étais là, assis, en train de l'entendre parler et chercher à s'excuser, et elle, elle l'écoutait sans manifestation envers moi, qui étais là encore à les écouter...

Parfois je me dis, pourquoi éprouve-je cette appétence de ne plus me cacher, pourtant ça ne changera pas grande chose pour moi, vu que mon unique but demeure le même depuis longtemps, réussir à convaincre la personne de ma vie.

vendredi 14 avril 2006

Mon anniversaire

Il l'a oublié. Je m'en doutais!

jeudi 13 avril 2006

Révisier ses sentiments

Oui je sais, je dois être patient.
Une semaine ou deux depuis que je l'ai connu, il n'est pas mal du tout, sauf que je ne me sens pas prêt.
Je suis plutôt prêt, mais pour autre chose.
Je n’aime pas changer mes visions amoureuses d'un seul coup après une simple sortie commune!
C'est plus fort que moi, je ne peux pas!
"Mon cœur est déjà saturé par la même personne!"
Ma patient pour lui n'a pas de limite d'après ce que j'ai constaté ces temps-ci. J'ai cru pouvoir l'oublié après ma nouvelle connaissance. J'avoue. Je n'ai pas essayé de l'oublié mais j'ai voulu le faire. De plus en plus, ça me rend triste, et là, tout juste, c'est comme si, vraiment, une boule de fer rugueuse me traverse la gorge, un mal intense dont je suis devenu familier!
Mais le goût de son amour m'est plus fort. Je l'aime et je compte le lui redire une deuxième fois, juste après avoir passé son concours de bac, la chose qu'il craignait le plus.

Ouf!!! J'ai réussit!
C'était plus facile que je croyais. Elle le savait déjà!
Putain! Quelle angoisse de l'entendre! En plus, elle est au courant depuis le début de l'année, elle a lu mes messages et a tout compris d'un seul coup, merde! Elle me le cachait depuis des mois et moi qui lui racontais des histoires d'hétéros!
Ahhhhhhh...
Mais la bonne nouvelle c'est qu'elle a été ravie :"C'était la preuve de mon amitié et ma confiance!"

mardi 11 avril 2006

J'ai envie de plus en plus d'en parler à mes amis et surtout à ma meilleure amie, elle est toujours à mes côtés, et on partage beaucoup de choses ensembles, on est presque tout le temps tout les deux que certains (les plus cons lol) croient qu'elle est ma petite-amie! Mais elle est loin de l'être bien sûr, j'aime sa compagnie car je trouve en elle des choses que j'ai tan cherché chez d'autres: d'abord elle connaît mon groupe préféré, mon mangas préféré, mes films préférés, ma chaîne préférée et mes livres préférés! Elle connaît aussi de beaux garçons!!! Et surtout lui, bizarre, je n'ai jamais osé lui demander comment elle l'a connu!
En tout cas, j'ai déjà fait un pas, histoire de préparer le terrain! Maintenant elle est persuadée que j'ai quelque chose d'important à lui dire que j'ai tan voulue lui avouer plus tôt.
Mais si elle me paraît bien tolérante et amicale ça ne veut pas dire forcément qu'elle pourrait me comprendre aussi facilement! Elle risque de ne plus me parler pendant un long moment voire pour jamais dans les pires des cas!! Elle penserait que j'ai du tout lui raconter depuis le début, que je suis un menteur et que c'est "dégoûtant" de le savoir maintenant!
J'hésite encore, mais j'ai presque un peu peur d'une réaction négative. Comme si j'ai confiance en moi et en elle et comme si je n’ai pas d'autre choix. C'est vrai, je dois le faire tant que c'est encore le temps, on est intime et fidèle, rien de plus bonnes conditions pour le faire, je dois avouer que ça va être un choque terrible pour elle (la pauvre lol) mais bon! Un petit moment "critique" pour une éternité moins "critique" :)

samedi 25 mars 2006

Métal du 24

Un air froid frappait mon front comme le faisait une main glaciale, mes yeux rouges et ma peau vibrante!
L'atmosphère de cette journée était insipide.
Je languissais de ta présence à mes côtés, ou au moins parmi ces gens méconnus, Le ciel commençait dores et déjà à pleurer à ma place, elle ne voulait pas que je manque l'occasion de "m'éclater".
Les quelques goutes de pluie s'ajoutèrent à la fraîcheur intense de l'air, la beauté de l'amphithéâtre s'évaporait à la tomber de la nuit, les lumières artificielles rendaient la soirée plus intéressante mais pour moi c'était que des lumières factices loin d'être celles que je désirais tant.
Mais, les tons commençaient à m'intéresser cette fois.
Et c'était ainsi, toute la nuit, jusqu'au moment où les gens devraient rentrer chez-eux pour dormir tranquillement, calmement. Et moi, là, je refusais de bouger, épuiser et en manque d'affection, c'était pas mal comme soirée mais c’était pas comme je le souhaitais, un élément me manquait.
Je n'arrêtais pas de t'imaginer parmi la foule en train de danser et de bouger comme un fou, c'était comme ça que je commençais finalement à ressentir un peu de joie et de détente. Je me préparais à rentrer avec toi la nuit ou à trouver comment rentrer. Mais la chance n'était pas avec moi ce jour-là, ou plutôt cette semaine (tu ne voulais pas venir), pas autant que je voulais.
Maintenant qu'une semaine est passée sans progression, j'imagine ce que je vais faire pour briser ma routine quotidienne pour pouvoir sortir de la cage que j'ai faite pour moi-même et agir autant qu'un aigle fort et perspicace. Mais je crains que mes efforts ne porterons pas grand chose, ou pire!
Cette journée du 24 mars m'avait apprit que l'état spirituel d'une personne n'a pas de limite et qu'il pouvait, en cas extrême, l'entraîner à l'envie de tout faire, même tuer, c'était la première fois où je goûtais à l'extase individuelle au milieu d'une foule qui m'avait astreint à se comporter comme eux, en plus je me suis rendu compte que je suis beaucoup plus différent que je ne l'imaginait avant! C'était comme si j'apprenais la mort d'un ancien moi laissant à cette nouvelle personne que j'ignorais en moi. Elle m'est encore plus énigmatique que la précédente.

dimanche 19 mars 2006

C'est comme si on me donnait deux semaines de solitudes, et c'est comme si j'ai demandé de la solitude! Deux semaines m'attendent, les autres en sont impatients, moi pas du tout! Ce sont mes moments les plus dures, de rester seul. D'abord, tu me manques tellement que j'oublie même de manger à force d'avoir l'esprit ailleurs, avec toi! Et puis, notre dernière conversation m'est restée gravée encore dans ma mémoire; j'aimerai que tu viennes avec moi au concert, c'est peut-être ma dernière chance de pouvoir passer avec toi des moments en commun avant cet été, et moi je commence à perdre un peu de ma patience car tu commence franchement à m'énerver, je te vois toujours avec des filles, et là tu me dis que t'as pas une petite amie et que tu refuserais tout engagement de ce genre cette année! Essayais-tu de me mentir? En tout cas je sais que ce n'est pas vrai, et que tu ne disais pas ce que tu pensais, j'espère au moins que tu n'en es pas conscient!
A chaque fois que je te croise je me dis :"Putain! C'est tellement facile, il est là, tout près, pourquoi hésiter?" Et les moments difficiles que j'ai du subir en solitaire ne prennent plus leurs valeurs comme avant : elles deviennent sans valeurs. Car, en ce moment précis, rien ne compte à mes yeux que de te suivre du regard le plus longtemps possible. Et cette fille là, à tes côté, j'ignore quelle genre de discussion vous entreprenez ensemble mais j'ai envie de la tirer des cheveux! C'est vrai, ma jalousie devient de plus en plus sauvage, et je me souviens le jour où je t'ai trouvé avec elle et au passage, j’étais en compagnie de mon meilleur ami (intime) et j'ai crié :" Mon Dieu! Quel con il est !!! Je veux lui arracher sa jupe !!!" Huh, je sais bien j'avais l'air déconner devant mon ami en disant ces mots, mais la vérité c'était que je bouillonnais à l'intérieur de moi-même et que je pensais vraiment ce que je disais, et la rage me monta jusqu'aux bouts des doigts et un sentiment de colère et de faiblesse se mélangèrent et je me suis forcé de regarder autre chose, des larmes essayaient de sortir.

jeudi 16 mars 2006

J’ai toujours aimé dessiner, écrire, lire, chanter et danser. Depuis mon enfance c’était mes passe-temps favoris !
Aujourd’hui, je dessine tes portraits même avec du sable, j’écris ces mots, je lis et je relis tes messages, je chante comme un fou tout seul dans ma chambre les chansons d’amour de mon groupe préféré et je danse sur les rimes de mes sentiments.
Mais jusqu’à quand ? L’art commence-t-il à me dévoiler ses limites ? J’avais tout mon espoir dans mes échappatoires ! Suis-je l’exile de mon propre corps qui dois aller ailleurs chercher de l’aide dans le monde parfait des nuages, du ciel et des étoiles ? Ah les étoiles ! Si j’étais une étoile ! Je n’aurais pas une âme aussi sensible et fragile ! Je serais étincelant et tu me remarquerais ! On chanterait ensemble, on danserait ensemble, on s’écrirait des lettres d’amours et on dessinerait le symbole de notre amour sur tous les murs…

Finis les examens! Enfin! J'ai passé une semaine dure sans te voir, c'était étrange, la 4ème année passe à 8h, et nous à 10h, mais le samedi c'était comme si je tombais sur un ange gardien. J'allais passer mon devoir de physique (l'examen le plus chiant de la semaine) et là, avant d'aller à la salle, je t'ai croisé dans la cours, et tu sais qu'est-ce qui m'avait rendu aussi heureux, c'était le fait que tu me regardais depuis le début et comme si tu attendais pour qu'on soit plus proche pour me dire "bonjour", ce mot magique qui m'avait donné tellement de courage et d'espoir que je me sentais capable, vraiment, de passer 10 épreuves en même jour! Après ce "petit" instant inoubliable, j'ai failli tomber :P, j'avais bel et bien l'esprit ailleurs et j'ai même oublié le numéro de la salle dans laquelle je passais mes devoirs, mais c'était un court moment de perturbation devant un long moment d'inspiration !
Ce jour-là, j'ai compris qu'il y a encore de l'espoir et que je continuerai à t'aimer pour toujours. Je me sens fait uniquement pour toi, j’ai essayé de changer, d’aimer d’autres personnes, mais le résultat était le même, ou presque, parce que cet amour est en train de grandir en moi-même et je crains qu’un jour mon cœur n’aura pas la force de tenir ce sentiment.

samedi 25 février 2006

Quitter le monde

Je ne vois pas où est-ce que je pourrai arriver dans cet état?
Lamentable,
Triste,
Désespéré,
Je veux, à tout prix, quitter ce monde et devenir ce que j'ai du être depuis ma naissance, je ne peux plus résister à la réalité cruelle des êtres vivants vivant ensembles, et le destin, encore pire, me fait peur, il m'apprend ce que je suis et ce que je serai un jour ou un autre, sans espoir de pouvoir changer un jour pour revenir à la vie des gens heureux vivant ensembles.
Et toi, le noyau de tout ce qui existe autour de moi, je serai FOU, FOU !!! sans toi,
J'ai mal partout: dans mes pensées, mon esprit, mes émotions et mon âme. Ils souffrent tous à cause de cet chose suppérieur à nos pouvoirs qui s'appel l'AMOUR!!! Je veux quitter ce monde et te retrouver VITE à l'autre bou de l'existance humaine, sans attendre encore plus et sans souffrir encore fort, de toute manière, je me sens capable de résister à l'Enfer puisque JE résiste à ton charme impitoyable.

Condamné

Je te vois toujours comme si c'était la première fois,avec un sentiment fort et intense, mon coeur bat à une vitesse infinément excitante! Mais avec ce sourire majestieux, tu me fais revivre l'amour de toute mon enfance, et moi, petit, ici, à quelques mètres voire des décimètres de ton épaul, je m'imagine déjà te lover avec mes bras, mes yeux fermés.
je m'arrête là, à cette distance "obligatoire", et je me demande pourquoi est-ce que je t'aime?! Si j'étais une fille ça sera beaucoup plus simple, et surtout "naturel" de t'aimer et de te le prouver, mais toi, hélas, ignorant ou inconscient de cette bête féroce, derrière toi, qui s'efforce à ne pas crier l'envie de te garder pour elle toute seule.
J'espère être un jour la personne dont tu rêve avoir, que ce soit moi, un autre ou une autre, je suis prêt, je le sens, et j'ai peur de te perdre et ne plus te voir, car là, je suis incapable, je me sens faible et rédicule, je suis le condamné à t'aimer à mort.

mercredi 22 février 2006

L'ange blanc, le diable de l'amour

C'était cet ange blanc transparent, et tellement brillant que je ne fus capable que de le voir tout seul, il riait, et était heureux en train de parler avec la personne avec qui il était. Il portait ce beau pull bège que j'adorais, il laissait apparaître une partie de son épaul, claire et belle, qui avait toute la puissance d'une baguette magique, elle me faisait rêver de t'appartenir et de me laisser porter par mon désire intense de toucher ta peau angélique et de la faire sentir l'excitation de mes lèvres et la chaleur de nos peaux en connexion amoureuse! mettre ma main froide, entourer tes joues en rose claire et caresser ton cou plein de chaleur et de vie surhumaine. L'envie m'envahisse et j'ai faillit lui répendre et descendre à son appel, mais tu étais le diable de l'amour en train de me tuer en pleinne récréation, ignorant, toujours, ce que tu faisais et moi au point d'une explosion de larmes, debou, impuissant devant ta puissance.

samedi 11 février 2006

les mots durs


Etrange et curieux sentiment, celui de me sentir collé à tes côté me couvre à chaque instant de solitude et de faiblesse. Rien qu'amaigri par mes moindres phobies, rien que ce sentiments de défaillance, impitoyable certes, mais c'est comme si ça me donne le chemin pour te retrouver... dans mes pensées solitaires! Si je suis en vie aujourd'hui c'est que c'est grâce à toi, mais si je mourrais un jour ça sera à cause de toi, d'une manière ou d'une autre puisque tu me donne l'envie de mourir.
J'ai un faible pour les mots durs, les gens ignorent qu'une simple phrase, de deux mots, risque d'être une arme. Ils l'utilisent juste pour se faire remarquer, qu'ils ont tué une personne allergique aux mots fragiles.

mardi 31 janvier 2006

Par simple instinct

Par simple instinct, je sens en moi l'envie de tout gacher, de mettre fin à toutes mes souffrances et de faire appel à l'ange, qui était, jadis, mon unique remède. Or, hélas! L'amour est toujours là, en train de me faire payer ce que j'ignore avoir comit. La force et la puissance perdues ne sont que les sympthômes de ce mal stupide. Oublirai-je ce que tu m'avais fait subir ? Ton indifférence demeure, sans espoire, cette balle qui traverse lentement mon coeur, déjà affaibli par eux; victime d'une âme sensible. Mais je n'ose, cependant, laisser le sang couler sur mon torse, de peur qu'ils ne me demandent la cause de la blessure!
Et c'est comme ça, toujours. Rien ne change, pas la moindre chose! Peu-être, dirais-je, un désir encore plus dangereux, qui me fait mal et "plaisir". Le paradoxe de mes sentiments, de mes émotions ne sont qu'à l'origine d'un être qui, je pense, est loin de s'en rendre compte. Cette être, figure-toi, est dans mes rêves, au sommeil; dans mes yeux, lorsque je me réveille.

vendredi 27 janvier 2006

Le Jeudi, le beau jeudi ...

Ce jeudi, qui est la meilleure journée de la semaine pour moi cette année, j'avais... disons, de la chance.
J'étais ravis que nos cours de sport aient le même horaire. Je sais que tu n'aimes pas les jeux en équipes, t'es pas le seul! Mais le plus beau dans l'histoire c'est qu'on partage tous les deux les même goûts sportifs. Je savais que tu seras parmi les premiers à aller aux vestières, j'ai réussi au moins à te voir en slip :-) mais c'étais pas mon but. Déjà je savais que ça te metterais mal à l'aise le fait qu'on changeait nos vêtements en même temps, mais saches que c'étais exactement mon cas! Le plus important pour moi c'était de te voir sourir, et surtout, me sourir. C'est comme si t'arrosais une plante après un an d'abondant! Je ne comprends pas pourquoi on échangeait toujours les mêmes mots de salut, ta présence à mes côtés au milieu de mes amis, et surtout de tes amis n'est pas aussi simple que je croyait, le plus terrible c'est que j'ai toujours peur que je ne deviennes lourd, et que tu ne m'évites !!! C'est sûr, ça sera tragique pour moi, mais je suis sûr d'une chose, je suis collé à toi pour toujours, et le jour de ta disparition, serait le mien, mais pour jamais. Tu sais, lorsque je te parle, en fait c'est pas moi qui le fait, c'est une autre personne, moi je suis en train d'admirer ton regard et ton charme sans que tu t'en rendes compte, même si tu le sais d'ores et déjà que je t'aime depuis notre première semaine de connaissance.

Prud'homme

J'étais assis là, tranquillement, dans ma place, comme tout le monde. Soudain, j'ai senti des mots qui rymaient avec mes sentiments, je me suis réveillé et j'ai capté ces vers irrésistibles:


Tout seul j'ai marché dans la boue
Souvent j'ai calé jusqu'au cou
A bout de coeur je m'en suis sorti...
Mais là toi tu me tournes lâme
En jetant mon amour aux flammes
A bout de force je me laisse brûler

Je gardais dans mon coeur de cuir
Toutes mes amours en statues de cire
Tu les as fait fondre avec un sourire
Moé qui jouait les durs à cuire
Me v'là que je t'aime jusqu'au délire
M'as-tu vu les larmes quand je t'entends rire?

Tu n'étais seulement qu'une aventure
Sur mon coeur de pierre une égratignure
Un peu de chaleur dans ma froideur
Tu n'étais seulement qu'une aventure
Mais là tu t'amuses à me faire la vie dure
En m'laissant tomber
en amour avec toé

Sully "Prud'homme"

samedi 14 janvier 2006


J'ai un sentiment d'amour très doux. Un amour qui m'a changé et qui continue, je crois, à me changer.
Il est temps de se réveiller, je sais. Mais je me sens mieux avec ce mal de vivre. Ce Paradoxe me donne de la convoitise, je grandis avec, je survis avec, mais jusqu'à quand mon Dieu? toujours cette question, ces questions qui m'obsèdent et qui me gènent, c'est pas grave, j'y crois, je crois en tout: la Vie et sa Fin, Dieu et Satan, l'Amour et la Haîne. En tout cas, j'ai bien connu chacun d'eux, éh oui! D'une certaine manière j'ai plutôt vécu avec chacun d'eux, ou tous ensemble, peu importe!
Je crains perdre mon élan demain. J'ai peur... de ne plus te voir, à peine cinq mois me séparent du grand enfer (gRAND eNFER)... et j'attend, cette enfer. Devrais-je dire oui à Satan?