J’ai réussit à l’oublié, enfin… je pense ! Je ne l’ai pas vu depuis trois longues semaines. La dernière fois où je l’ai vu, il était à des dizaines de mètres de moi ! C’était très dur comme moment, le fait de le voir sans pourvoir apercevoir son visage, son regard me manque plus que tout en ce moment ! Et je me dis que j’ai pu l’oublié ! Je ne le saurais jamais, songe-je. Je ne suis pas assez fort pour me contrôler. La faiblesse est la tumeur qui se génère dans mon cœur. Elle est ma peur et ma frayeur. La beauté de ces dessins me grise. Et je croyais à une loyauté, celle d’une empreinte… Belles créatures ! Magiques, d’un air qui me fait perdre la tête. Ma patience se nourrit de mes larmes, les quelques que je verse lourdement au décompte de mon cœur.
Je ne sais plus où je suis avec l’histoire de ma vie que je me racontais depuis toujours. Cette empreinte, désormais grêlée en moi, m’appelle vers ma grisaille ! Fané est l’espoir d’une existence et moroses ces mots “en prose”. Mélancolie infinie que je ne peux justifier. J’ai peur de ce qui me réserve cet avenir, damné ! Pourtant l’amour me contredit, pieusement, m’appelant, pense-t-il, à mon secours.
7 commentaires:
courage!
Bon courage !
Essaye de sortir et de t'ouvrir au monde. Je te l'ai dis plein de fois en commentaire...
Essaye de te trouver des amis avec qui communiquer pour de vrai, c'est très important. Ca ne sert à rien de rester dans ton coins et de philosopher et souffrir ainsi...
j'ai beaucoup d'amis à qui je raconte tout, mais là, j'écris pour moi quand même, ma manière à moi pour trouver une certaine satisfaction
Bonjour petit Ange
Je suis content de te lire à nouveau même si ce que tu écris est particulièrement triste… une tristesse donnant à tes écrits une remarquable beauté. C’est triste en effet d’essayer d’oublier quelqu’un... pourquoi l’oublier ? Parce que tu l’aimes et que c’est un amour impossible ? Tu parles du même garçon que dans tes textes précédents ? Même si tu l’aimes et que c’est impossible, tu n’es pas obligé de l’oublier ce garçon… tu peux tout simplement essayer de penser à lui autrement… je conçois que ce ne soit pas simple. Je t’ai déjà expliqué comment j’avais dû renoncer à un sentiment d’amour pour une femme… j’apprends progressivement à admettre cela même si cela ne me réjouit pas à 100% évidemment.
En tout cas, je n’ai pas choisi de l’oublier… parce que ce serait renoncer à tout alors qu’il peut exister quelque chose… autre chose… autre chose qui a aussi une relative beauté… autre chose qui est, comme je te l’ai déjà écrit, une autre forme d’amour… un amour dans sa nuance « amitié », c’est-à-dire un amour certes privé de sa dimension physique mais riche de sa dimension humaine. Aime ce garçon autant qu’il te permet de l’aimer… mais ne l’oublie pas... ne te prive pas d’un sentiment d’affection, pas exactement celui que tu souhaites, mais un sentiment d’affection quand même qui contribuerait, avec d’autres, à t’aider dans ta vie.
Je vais te raconter quelque chose qui m’est arrivé il y a un an et demi… j’écrivais des messages très tendres à une femme et brutalement, alors qu’elle acceptait jusqu’alors très bien ces marques d’affections, elle s’est brusquement mise à me reprocher ces paroles, me disant que ce que j’espérais était impossible… c’est sûr que je l’aimais plus ou moins et elle a dû le sentir… comme je n’avais jamais dit clairement les choses, je lui ai volontairement menti en lui disant que non, je ne l’aimais pas… je me suis dit qu’elle souffrirait moins ainsi… Quelque semaines après c’était le nouvel an alors je lui ai envoyé un message pour faire semblant que tout va bien, que tout est normal entre nous… et puis je me suis effacé… j’ai disparu de sa vie… pourquoi ? parce que j’avais peur de la gêner… et aussi parce que j’étais malheureux moi-même, parce que je devais renoncer à cette femme, parce que j’avais dû lui dire le contraire de ce que je pensais pour atténuer ses propres souffrances… j’avais pensé plus à la préserver elle que me préserver moi… parallèlement à cet effacement je pensais à elle… et je pensais à notre lien qui existait auparavant et je trouvais dommage qu’il n’existe plus parce que j’avais à un moment penser aller plus loin et qu’elle l’avait senti… et j’ai toujours conservé dans mon cœur de l’attachement pour elle… mais j’ai appris à faire de cet attachement quelque chose qui était en conformité avec ce qu’il était possible qu’il soit… les mois ont passé… interminables… et puis on s’est croisé dans une gare…et c’est elle qui est venue vers moi… j’avais peur qu’elle me fuie mais non elle m’a mis à l’aise tout de suite et on a parlé pendant au moins dix minutes… j’étais très heureux parce que j’ai vu qu’elle avait de bons sentiments à mon égard, que nous étions tous deux apaisés… Voilà alors c’est pour te dire que ce qui t’arrive dans ce genre de circonstances, tu ne devrais pas le considérer nécessairement comme une fin mais comme le début d’autre chose, quelque chose qui pourra te donner une certaine satisfaction.
Tu ne devrais pas te priver d’affection, même sous forme d’amitié, sous prétexte que tes sentiments ne sont pas partagés… on peut convertir, comme je te l’ai déjà écrit, le négatif en positif, l’échec passé en réussite futur. Je sais bien que ce n’est pas simple mais je t’assure qu’on peut y arriver… cela demande du temps et du courage… parfois aussi cela demande une forme de sacrifice qui consiste à ne même pas essayer de déclarer ce que l’on ressent à l’autre… se taire et faire le travail sur soi pour sauver un lien qui pourrait être menacé par une révélation embarrassante… ça m’est arrivé à plusieurs reprises de ne pas révéler un sentiment d’amour parce que je ne voulais pas briser un lien existant… et ensuite j’ai travaillé sur moi-même pour ne plus souffrir de ce choix et pour admettre que ce choix était le bon et qu’il a su préserver un beau lien d’affection amicale. L’amitié est parfois une forme de renoncement, le sacrifie de quelque chose qu’on pourrait peut être espérer mais qu’il vaut mieux ne pas chercher à avoir.
J’ai lu le commentaire de Xander et je suis d’accord avec lui ; on ressent la même chose finalement en te lisant. Ce qui apparaît évident, c’est que tu ressens régulièrement une forme de souffrance plus ou moins intense liée à ta vie amoureuse qui se heurte à des normes mentales et sociales autour de toi ; il apparaît également que cette souffrance est assez intense et continue dans la mesure où tu parles de « ton enfer », où tu choisis le pseudonyme « asthenia » qui est loin d’être le plus positif que tu pouvais prendre et où, surtout, tu remets toute ta vie en cause à chacun de ses échecs amoureux.
Ce que je dis là c’est un schéma général de tes pensées telles qu’on peut les comprendre à partir de ce que tu écris sur ce blog ; évidemment on n’est pas aidé par la connaissance qu’on a de toi et qui demeure relativement faible.
Ce qui est frappant dans tout ce que tu écris c’est cette idée que tu remets toute ta vie en cause à chacun de ses échecs. Cette réaction peut se comprendre bien entendu… en même temps, elle suggère que, d’une certaine façon, tu limites fortement ta vie, la réussite de ta vie, à la réussite dans ce domaine amoureux. Quand tu te désespères avec tant de détresse de tes désillusions amoureuses, on a l’impression que rien ni personne ne te rattache réellement à la vie, qu’il n’y a que cet amour souvent déçu qui te fait passer de l’espoir au désespoir. Et c’est terrible pour tes lecteurs de penser que tu as tant de mal à t’accrocher à la vie autrement qu’à travers quelque chose qui te fait souffrir.
Tu dis dans ton commentaire que tu as beaucoup d’amis à qui tu racontes tout… mais en fait, quand Xander suggérait que tu t’ouvres au monde il voulait notamment dire, et je suis d’accord, que ce serait bien pour que tu te sentes mieux que tu parles d’autres choses, que tu penses à d’autres choses, que tu vives d’autres choses, que tu fasses de nouvelles connaissances avec des gens peut être différents de ceux à qui tu te confies en général à ce propos, que tu échanges avec eux sur des sujets bien plus vastes, que tu ne conçoives pas la vie comme une épreuve permanente. Que des passions autres qu’amoureuses te fassent aimer la vie, que des sensations autres qu’amoureuses te donnent le goût de l’existence, que des liens d’affection autres que des liens d’amour te rendent aussi heureux que possible et que cela ne te conduise pas à tout remettre en cause quand tu as un souci dans l’une des dimensions de ta vie. Ce serait bien si tu parvenais à ne pas réduire ta vie simplement à tes échecs amoureux, si tu ne faisais pas de ta vie un simple enfer, si tu trouvais dans tout le reste de quoi tempérer sérieusement ces souffrances et de quoi vivre plutôt mieux. Ça donnerait une note disant quelque chose comme ceci « j’ai eu un échec amoureux… c’est dommage… mais ce n’est pas un drame… je suis si jeune que j’ai la vie devant moi… j’ai vu un groupe d’amis… ça m’a fait du bien pour me changer les idées… j’ai vu un beau film… je me suis promené… j’aimerais garder un lien d’amitié avec ce garçon… je ne suis pas si malheureux… il y a un beau soleil aujourd'hui ».
Parle nous du soleil qui vient réchauffer ta peau… parle nous du vent qui fait frémir les arbres… parle nous de la beauté du ciel, de ton ciel, celui qui se reflète dans tes yeux… dis nous ce que tu aimes voir, lire, regarder, ressentir, entendre, éprouver, … parle nous de tout et de rien, de tous ces petits riens qui font la vie, qui remplissent la vie au même titre que tout le reste…
Viens te changer les idées en lisant et commentant un peu sur les blogs tunisiens où on ne te voit pour ainsi dire jamais : je n’ai vu qu’un commentaire de toi sur un blog jusqu’à présent… sur une note de Xander qui remonte à l’automne 2005 ! C’est certain que tu es un des très rares bloggeurs à ne pas sortir de ton blog alors que ton blog est l’un des plus anciens existant (je parlerais d’ailleurs de ton blog et d’autres dans ma prochaine note du lundi 19 mars) ; ça veut certainement dire quelque chose le fait que tu ne sortes pour ainsi dire pas de ton blog depuis sa création pour aller vers d’autres blogs… Ton blog c'est ta vie ; tu ne sors pas de ton blog, tu ne sors pas de ta vie. Et pourtant tu es manifestement quelqu'un de très sensible et très attentionné. Il faut que tu réfléchisses à cela très sérieusement je crois… vas vers les autres, des autres qui t’enrichiront par leur variété et leur différence, qui t'aideront à parler d'autre chose, à porter un autre regard sur la vie, sur ta vie ; ne t’enferme pas seulement dans ton histoire qui est difficile, il est vrai… tu dois vivre pleinement, dans le monde, avec le monde… vis toutes les dimensions de ta vie et tu seras relativement heureux.
Je vais illustrer cela par mon expérience personnelle. J’ai 28 ans et je suis vierge ; depuis que j’ai environ 12 ou 13 ans, je suis attiré par la beauté humaine comme tout le monde… et je suis capable d’éprouver des sentiments d’amour… cependant ma personnalité est complexe, j’ai eu une enfance et adolescence difficile avec pas mal de troubles finalement, d’interrogations, de questionnements sur mon identité, mon passé, mon présent, mon avenir… et tout cela m’a bloqué à certains moments, m’a dissuadé de m’engager à d’autres, m’a poussé à agir encore à d’autres moments… mais le fait est que jamais je n’ai pu concrétiser quoi que ce soit en amour, même pas un seul baiser.
Alors tu vois, d’une certaine façon j’ai autant sinon plus de raison encore que toi de me désespérer à propos de ma vie amoureuse… et pourtant je ne suis pas désespéré et quand j’ai un échec dans ce domaine, je ne pense jamais que je suis totalement perdu, que ma vie n’a plus aucun sens, … je pense aux autres dimensions de ma vie… je pense à mes passions… je pense à mon travail… je pense surtout à l’affection des gens que j’aime et qui m’aime… je parle à mes amis de tout et de rien, en profitant le plus souvent pour parler de choses qui me changent les idées… je me sens heureux en dépit de ce manque d’une forme d’amour qui est, il est vrai, importante dans la vie d’un être humain. Disons que j’arrive à réduire au maximum la souffrance naturelle que peut engendrer ce manque. Il faut remplir sa vie de tout ce qu’on peut et plus on s’ouvre à la vie et aux autres plus on peut surmonter ses propres questionnements, ses propres angoisses.
J’espère que tu ne m’en veux pas pour ce que j’ai écrit là et éventuellement pour des imprécisions ; il n’est pas si facile de percevoir ta personnalité car tu es caché dans un petit coin de la blogosphère où on peine à te voir ; c’est un peu dommage je trouve.
roumi je suis vraiment étonné par l'inspiration que te donne mon blog lol, mais aussi par ton côté très sensible. Je te réponds pour les questions que tu m'as posées:
je parle bel et bien du même garçon et je veux l'oublier tout simplement parce que je pense que ça ne servira à d'attendre ou, pire, de rêver. J'ai donc un côté raisonnable, contrairement à ce que certains pourraient penser en lisant mon blog (mais pas souvent, je l'avoue quand même :P ).
J'ai toujours cru à l'amour parfait, or il savère que je ne me retrouve que dans des cas extrêmement sensibles qui me poussent dans une mélancolie impitoyable, mais je m'y trouve quand même rassure-toi, et je commence déjà à pouvoir me contrôler, et tu en a la preuve écrite noir sur blanc (enfin, tapée noir sur blanc :P ).
Je vous remercie tous d'avoir pris le temps de lire mes mots je blogue aussi sur les vôtres que je trouve intéressants et uniques
bonjour petit ange, merci pour ta réponse. Je ne pense pas que tu doives être réellement étonné par ce que je fais pour toi ici. Si tu vas te promener un peu sur la blogosphère, tu verras que je suis ici assez conforme à ce que je suis ailleurs. :)
J'étais touché quand tu as écrit "J'ai toujours cru à l'amour parfait, or il savère que je ne me retrouve que dans des cas extrêmement sensibles qui me poussent dans une mélancolie impitoyable". Finalement ta formule décrit bien aussi la situation où je me trouve, sauf que la mélancolie j'essaie toujours de lui tordre le cou !
Tu as raison peut-être de ne pas attendre et de ne pas rêver avec ce fameux garçon, dont tu as parlé dans tes textes précédents. Si tu penses que tu n'as objectivement aucune chance, c'est certain qu'il faut être raisonnable en essayant de relativiser cette expérience .
Maintenant cette raison qui te dit que tu ne seras pas l'amant de ce garçon ne devrait pas forcément te dire que tu dois l'oublier absolument.
En fait, je ne sais pas ce qui t'attire le plus chez un garçon. Son physique ? Son comportement ? Son intelligence ? Sans doute un peu de tout cela. Autrement dit, il y a une part de cette admiration qui peut être comparable à celle qu'on connait en amitié. L'admiration humaine et intellectuelle existe bien en amitié. Alors si tu ressens cela pour un garçon, en plus d'une attirance physique, et si tu ne peux pas aller jusqu'où tu veux, il faut que tu prennes ce que la chance t'a donné , en conservant ce lien d'attachement humain et intellectuel sous forme d'amitié.
Je suis très content de savoir que tu regardes d'autres blogs. On n'attend plus que tes commentaires alors ! Tu as certainement de belles choses à partager avec nous tous sur de nombreux sujets. :)
SAlut Asthenia ,
ecoute je voulais juste te dire que je parcours ton blog depuis peu et en tant gay tunisien qui a vecu de l'interieur aussi tout ce que tu traverses. je veux te dire que je SAIS ce que tu ressens .
je crois foncierement que comme dans tout il faut que lon soit solidaire dans un contexte qui ne nous est pas tres favorable. Alors j'aimerais te proposer quelque chose .
on ne peut pas s'affirmer et affirmer notre identite et nos revendications publiquement. alors faisons le d'abord dans notre milieu virtuel dans la blogosphere Tunisienne. je propose que l'on mette dans chacun de nos blog un post particulier comme je l'ai fait dans mon poste en attendant que j'en fasse un pour le mouvement . J'ai decide de vivre a Montreal ou une petite communaute tunisienne a fini par s'installer . Nous sommes en contact aussi avec les communautes gay tunisienne a Paris on peut creer un reseau de blog et comme but ultime la creation d'une association . Nous y tarvaillons ici . je te tiendrais au courant . Entre-temps n'hesites pas a me contacter .
Amicalement.Aziz
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