mercredi 3 août 2005

Lettre à moi même.

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Le réveil sonne. Je me lève avec difficulté, il est 6 heures du matin.
Je descends prendre mon petit déjeuner.
Le café est trop chaud, je me brûle.
Je monte prendre ma douche, j'y resterais bien 1 heure.
Je m'habille doucement, qu'est ce que je vais mettre aujourd'hui ?
Le regard des autres, insupportable, il me faut quelque chose de sobre.
Je vais prendre le bus, je m'efforce de ne pas regarder ceux qui m'attire.
Solitude, prison d'air, je ne montre pas qui je suis.
Je rencontre mes amis, savent-ils qui je suis vraiment ?
Aujourd'hui c'est encore halloween, je porte un masque, comme toujours.
Je désespère, je sombre, je suffoque, où est la sortie ?
Mes amis aiguillent mon regard, je fais semblant d'être intéressé.
J'ai envie de tourner la tête dans l'autre sens.
Le journée se poursuit.
Je ris, je peins le paysage à mon gré, suis-je un bon peintre ?
Suis-je le peintre que je voudrais être ?
La journée est fini.
Je suis seul, encore.
Je dois rentrer, il faut que je sois discret.
Pourquoi est-ce que je fais ça ?
Mes amis, mes parents, mes frères et soeurs, insoutenables.
Dans ma chambre, enfin.
Mes pensées s'évadent.
Je rêve, je repense violemment à tout ce que j'ai refoulé.
Combien de temps la pièce va t-elle durer ?
Ma mère m'appelle, je reviens sur Terre.
Pourquoi ne pas rester là où j'étais ?
Il faisait chaud, si chaud.
Il fait froid ici, où est mon manteau ?
Je m'endors, mes pensées, je ne les contrôle plus.
Je m'en veux, je suis faible.
David contre Golliath, comment vaincre ?
Je suis en train de rêver.
mon masque ? je l'ai encore.
Trouverai-je un jour la force de l'enlever...
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Voilà ça c'était moi il y a environ 4 mois.
Maintenant ça va beaucoup mieux, j'ai rencontré des gens super et fait plusieurs CO. Parfois involontaires ...

Ceci est un message pour tous ceux qui se reconnaîtront dans ces quelques lignes.
Je sais que c'est dur d'affronter ce monde seul chaque jour, que la solitude est le poison de l'âme et que mentir aux autres, se mentir à soi-même est difficile.
Mais retenez ceci : même si vous avez le cafard, même si la vie vous insupporte, accrochez-vous à cette petite lumière, cette porte entrebâillée par laquelle les doux rayons de lumière s'échappent ... parce que cette porte, c'est celle de votre placard, et vous l'ouvrirez un jour ... soyez-en sûr.

par Freeself le 12 Juillet 2005

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1 commentaire:

Roberto Iza Valdés a dit…
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